Mes Chers Compatriotes,
L'autre conn… Ségolène Royal a encore décidé de se distinguer. Avant et après la sortie du livre de l'Amer de Paris, elle n'a pas manqué de faire son intéressante. Forte de sa politique "moi d'abord, c'est moi qui l'avais dit en premier !", et faute de bravitude, elle a exposé sa vision du Paradis - non pas des travailleurs, elle ignore ce que c'est (au point de ne pas les payer) - mais du Paradis des Militants, une fois qu'elle aura enfin la place qu'elle mérite : Premier Secrétaire à la place de François et en blousant Bertrand au passage.
Si vous avez une carte du P.S., même une bradée à 20 euros et qui ne sert plus à rien, un conseil : tenez-vous à carreau, ça va fumer ! Je cite : "lorsque le Parti aura décidé de sa ligne politique, il faudra s'y tenir". Alors là, si j'étais vous, je ne serais pas inquiet outre mesure. Parce que "décidé de sa ligne de conduite" la dernière fois que c'est arrivé, c'était au congrès de Tours le 25 décembre 1920, au cours duquel
Léon Blum a joué les Père Noël de la SFIO. Et ça n'a pas duré. D'autre part "il faudra s'y tenir", c'est pour vous, pas pour elle. Parce que, si je me souviens bien, elle a été la première - en 2007 - à accrocher le projet du P.S. dans ses cabinets pour les jours où il n'y aurait plus de Trèfle Insonore."Et ce système, si j’étais désignée, je le mettrais en place". Pas de danger, donc. "Seul doit nous animer le débat d’idées". Ne vous dérangez pas, ça ne risque rien.
Cerise sur la gâteuse, pour tirer un dernier penalty dans les burnes mâchoires de
Là-dessus, François Hollande ajoute, "la gauche n'a pas simplement à préparer une victoire électorale". Heureusement, parce que ça allait faire court comme préparation. C'est curieux comme le mot "victoire" fait déplacé dans sa bouche aux lèvres purpurines...
Je sens que nous n'avons pas fini de nous amuser…
Bien à vous,
Jacques