Magazine Médias

Dans vos yeux d'enfants #3

Publié le 23 mars 2015 par Leshakerdecyril

L'idée de ce projet c'est vous, ce petit retour en arrière ou vous viendrez nous raconter vos envies de jouer, vos inventions, vos délires, vos créations au travers de vos yeux d'enfants. Si vous souhaitez participer au projet et obtenir des infos contactez-moi. Dans les yeux d'Harmonie #3, vous pouvez retrouver cette blogueuse Caennaise sur [lebeautemps.fr].

Dans vos yeux d'enfants #3
Voir des animaux dans les nuages.

Dessiner des lignes sur les murs, parce que le papier peint beige ressemble vraiment à une grande page blanche sur laquelle on peut colorier.

Balancer ses pieds le long de la chaise, et entendre le bruit du bout de sa chaussure et de ses lacets qui cognent contre le métal.

Entre mes mains, la gomme devient un enfant, et les crayons deviennent ses parents.

Il y'en aurait, des choses à dire et des parallélismes à faire: comment deux crayons, de deux couleurs différentes peuvent mettre au monde une gomme?

Ca ne parait pourtant pas si compliqué à inventer, quand on regarde cela avec des yeux d'enfant de 5 ans.

L'enfance est un territoire où tout reste à inventer et où rien n'est impossible.

Oh, n'allez pas croire que les enfants soient si crédules!

Il suffit de s'approcher d'eux et de demander, en pointant du doigt la gomme:

_ C'est un enfant?

_ Mais non enfin, maman, tu vois bien que c'est une gomme!

Les enfants ne sont pas des êtres inachevés, ils sont seulement dotés d'une capacité à voir ce qui va au-delà des codes qui nous définissent en tant qu'adulte.

A quel moment prend-on le voile qui étouffe l'imagination?

C'est cette façon-là de jouer à cloche pieds, entre le réel et l'imaginaire, d'inventer un monde derrière le monde, de se projeter dans des aventures que la logique voudrait nous faire oublier, que j'aimerais retrouver.

Comme un enfant.

Tiens, prends ton bonhomme-gomme.

Viens, on va gommer un peu encore les contours du réel.

Frotte, ils sont si fins qu'il suffirait d'un peu de caoutchouc pour effacer les traits grossiers tracés par le crayon papier des grandes personnes.

Il suffit de peu de choses, et pourtant.

Ecrasés par cette façon que nous avons de nous comporter, on oublie parfois de rêver.

Il suffit pourtant de questionner un peu le soi qui aura toujours 5 ans:

Dis, tu veux faire quoi, toi, quand tu seras grand?


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Leshakerdecyril 4304 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Dossier Paperblog

Magazine