Tu es une langue de terre cernée par d’immenses chaudrons.
Je refuse de croire que la terreur aura raison de toi.
Effroyable scène que celle de deux candidats au suicide tirant sur un groupe de touristes.
Il en faut plus pour t’envoyer au tapis.
Je le dis et ça n’engage que moi.
Tu as un je-ne-sais-quoi de singulier qui, loin de te fragiliser, te rend forte.
On cite toujours tes initiatives émancipatrices concernant la situation des femmes.
Ce, tandis que l’heure était au conservatisme dans tout l’espace arabo-musulman.
On n’oublie pas non plus cet État moins militariste que ses voisins et dont le bilan en matière sécuritaire a toujours été satisfaisant
Chère Tunisie, tu portes un symbole lourd.
L’obscurantiste s’en est aperçu aussi vite.
Je note que ton architecture politique prône les valeurs de démocratie, de liberté et d’égalité.
Ça fait honneur à ta réputation.
Ce n’est pas pour rien qu’on te qualifie de berceau des » printemps arabes « .