En avant-première ! : La surface de réparation

Par Absolut'lit @absolute_lit

Un entraîneur solitaire, un syndrome d'Asperger, une famille délétère.


Vincent, un « cœur de pierre solitaire », entraîne une petit équipe, à Sedan, non par vocation éducative, croit-il, mais par amour du terrain, qu'il a ardemment fréquenté jusqu'à la rupture, au propre, comme au défiguré.

Sa sœur, Madeleine sans Proust (autrement appelée « Caliméro »), très occupée qu'elle est à rater une vie qui ressemble à une tragi-comédie dont elle cultive à son insu le « co(s)mique de répétition », lui impose dépose Léonard, adolescent renfermé de 13 ans, génie venu d'ailleurs à l'air un peu supérieur, qui dit toujours la vérité (= ce qu'il pense), connaît 1043 possibilités de jeu aux échecs mais panique devant un tiroir vide (un petit air de Sheldon Cooper, pour ceux qui connaissent la série The Big Bang Theory).
Deux solitudes se rencontrent, s'observent, s'évaluent.

Vincent met Léonard sur le terrain. Ce dernier en fait un échiquier, et se révèle un excellent gardien.
Mais un incident survient, le nom d'Asperger est prononcé, Madeleine réapparaît, fidèle à elle-même, et tout vole en éclat, encore une fois. Vincent a raison, rien ne peut se construire. Surtout quand on a grandi à Saint-Quentin (ma ville natale et actuelle, semblerait-il) dans une famille qui s'est peu à peu repliée sur elle-même, dans l'ombre d'un père devenu violent. La magie n'existe pas. Ou alors elle est provisoire.
Mais il y a Catherine... et l'éternité dans les yeux de Léonard, quand il croise furtivement votre regard.

C'est une histoire comme un scénario de téléfilm, sympathique, touchant juste ce qu'il faut, mais loin d'être indélébile, comme le mercurochrome de nos grands-mères.
Ça se lit vite et bien, c'est agréable, on sourit, puis on oublie..
Une histoire qu'on regardera probablement en 2016, sur une chaîne du service public,.. Louis l'Instit, Joséphine la brocante..