Lors de sa sortie en salles, votre rédacteur ici présent louait les multiples qualités de White Bird, dernier long-métrage du singulier Gregg Araki. Délaissant l'imbroglio décomplexé de Kaboom, il débarquait sur les terres les plus balisées du mélodrame avec une sensibilité autant visuelle que de caractères, soutenu dans sa tâche par un Christopher Meloni au sommet de son art en père atone.
Désormais disponible en Blu-Ray, White Bird émerveille de ses éclatantes couleurs comme de ses rêveries neigeuses sur un support qui peut soutenir les plus fortes personnalités artistiques, tout juste amenuisé par des noirs trop prononcés. La très riche (re)composition musicale (Cocteau Twins, Depeche Mode...) manque elle un peu de pêche mais n'empiète pas sur des dialogues bien spatialisés.
Le temps se montre plus maussade en ce qui concerne les bonus puisque ne se trouvent comme seul bonus inhérent au long-métrage des scènes coupées. Dès l'ouverture alternative, Araki caresse l'idée d'un tableau enneigé qui traverse d'une certaine manière le reste des séquences, appuyant plus lourdement ce que le film suugère subtilement. A part des bandes annonces, on ne trouve rien concernant ce White Bird. Dommage.
White Bird est disponible en DVD et Blu-Ray.