Jaci Burton

Publié le 22 mars 2015 par Ninie W. @ninie067

Les idoles du stade, tome 4 : La surface de contact

Auteur : Jaci Burton
Serie : Les idoles du stade
Genres :  Romance Erotique
Editeur : Milady
Collection : Central Park
Publication: 20 /03 /2015
Edition: Numérique
Pages : 456
Rating: 
  • Chroniqué par SHIE CASTEE

Lu en partenariat avec
- Milady -

Passionnée par la mécanique des corps – en particulier ceux des sportifs – Alicia est une jeune kinésithérapeute qui n’en est pas à son coup d’essai. Sa rencontre avec le joueur de baseball Garrett Scott marquera un tournant dans sa vie professionnelle. En effet, le lanceur ne se remet pas d’une blessure à l’épaule ; un coup qui pourrait se révéler fatal à sa carrière. Alicia va prendre les choses en mains, et au sens propre du terme. De son côté, Garrett découvrira surtout qu’il n’y a pas meilleure rééducation que le sport en chambre ! 
Ce livre est une valeur sure si on connait déjà la série. Il peut se lire séparément des autres aussi.
Coté technique, il se lit facilement, il est bien traduit, et l’histoire n’a rien de compliqué à comprendre.
 
Dans ce tome on découvre Alicia, cousine des protagonistes des 3 premiers tomes, et sœur du héro du tome 4. Celle-ci fait partie du staff médical de l’équipe de baseball de son frère.
Garret Scott à du mal à se remettre d’une blessure a l’épaule, l’handicapant au point qu’il commence à remettre en compte son avenir sportif. Lors d’un coup de gueule du sportif, Alicia lui lance ses 4 vérités sans prendre de gants. Surprit qu’elle ose lui parler franchement, il l’embauche pour sa rééducation.
Entre rééducation originale (escalade !!!! vous imaginiez quoi ????) et donc attirance mutuelle, leur histoire peut commencer….
 
Jaci Burton construit son livre de façon assez classique : je te plais, tu me plais, oui mais il ne faut pas, mais faisons le quand même, je ne suis pas assez bien pour toi, tant pis, et tout est bien qui finit bien.  Et c’est ce qu’on lui demande quand on attaque le tome 5. Il n’y a plus de surprise, juste un bon moment de lecture.
 L’histoire est des plus agréables à lire, tant les beaux mecs se ramassent à la pelle, au corps de rêves, aux Abdo saillants ….
 Soupir …
 Il me semble que ses livres ont été cataloguées « romances érotiques ».  Ha ? En tout cas le sexe il y en a, rapidement, et peu de choses sont laisses a l’imagination….. Et même là, l’auteur reste « classique » ce qui me va tout à fait.
 
Mais tout cela, que ce soit le sexe, l’apprivoisement des deux héros, ou leur histoire personnelle est repartit de façons agréable dans le livre et rend la lecture très plaisante.
 
Comme les 4 tomes précédant, j’ai dévoré ce tome 5. J’adore cette série, dont les livres se suivent, me faisant penser à ma pâtisserie préférée. Vous la connaissez, vous l’aimez et à chaque fois qu’en mangez, vous retrouvez les mêmes sensations que la première fois, même si certains détails sont un peu différents.
Voila, les idoles du stade sont ma « madeleine de Proust » !!!!!
 
J’ai bien aimé ce livre, qui malgré son classicisme, fait beaucoup de bien. C’est  une valeur sure.
Je vous souhaite une bonne lecture. 
Merci à Milady et Aurélia pour le service presse.
La seule personne à n’avoir pas encore ouvert la bouche, c’était la femme restée cachée derrière les autres. Ses cheveux étaient noués en queue-de-cheval, et elle portait le même uniforme aux couleurs de l’équipe que les autres médecins. Sa tablette tactile dans les mains, elle lui lançait un regard étrange, presque excédé.
— Vous, vous n’avez rien dit, lui fit remarquer Garrett sans la quitter des yeux. Qu’en pensez-vous ?
Prise de court, elle ramena sa tablette contre sa poitrine et balbutia :
— Moi ?
— Ouais.
— Je ne suis pas en charge de votre rééducation.
Les autres médecins ici présents seront plus aptes à vous répondre que moi.
— Vous suivez mon dossier, n’est-ce pas ?
— Oui.
— Eh bien, qu’est-ce que vous en pensez ?
Ils se tournèrent tous vers elle et attendirent sa réponse. Après une minute d’hésitation, elle haussa les épaules.
— Je pense que vos médecins ont raison : vous rejouerez bientôt.
En s’approchant de lui, la jeune femme permit à Garrett de l’observer de plus près. Le pantalon kaki de son uniforme ne la mettait pas en valeur, mais elle n’en était pas moins jolie. Elles n’étaient que deux femmes dans l’équipe médicale. Jusqu’à présent, Garrett ne les avait pas vraiment distinguées l’une de l’autre, sans doute parce qu’elles étaient toutes les deux brunes et ne faisaient jamais que passer pendant ses séances de rééducation avec Max et les autres médecins plus expérimentés. À présent, il pouvait définitivement distinguer celle-ci de l’autre, avec ces yeux bleus à s’y noyer et cette bouche sur laquelle il s’attarda pour de bon, maintenant qu’elle s’était décidée à l’ouvrir.
— J’ai le bras raide.
— Avec un comportement aussi puéril, ce n’est pas étonnant. Vos médecins savent ce qu’ils font, mais vous leur mettez constamment des bâtons dans les roues.
Ces mots eurent à peine le temps de sortir de sa bouche que, déjà, elle écarquillait les yeux d’horreur. À la manière dont Max croisait les bras, Garrett devina qu’elle l’avait agacé. Lui, au contraire, ne le prenait pas mal. Il esquissa un sourire.
— Continuez.
— Pardon, je ne voulais pas vous blesser.
— Bien sûr que si, rétorqua Garrett. Ça fait des mois que vous observez en silence dans votre coin. Vous avez quelque chose en tête. Allez-y, lâchez-vous. (Elle se tourna vers Max qui secoua la tête.) Ne le regardez pas, s’insurgea-t-il. C’est à moi que vous devez dire ce qui ne va pas chez moi.
Avec un soupir, elle s’assit sur le banc à côté de Garrett, posa sa tablette sur ses genoux et  tourna la tête vers lui.
— Très bien. Vous êtes un véritable calvaire pour les médecins et vous n’écoutez rien. Pour être honnête, personne ne veut travailler avec vous parce que vous refusez de guérir. La rééducation passe avant tout par le mental. C’est votre mauvaise volonté qui vous empêche de retourner sur le terrain.
Aïe !
Lorsque Garrett leva les yeux vers l’équipe de médecins, ces derniers détournèrent le regard. — Je vois. (Il reporta son attention sur… – comment s’appelait-elle, d’ailleurs ?) Comment vous appelez-vous ?
— Alicia.
— Parfait, Alicia. Vous sentez-vous capable de me rendre mes capacités de lanceur ?
Elle lui décocha un sourire moqueur.
— Bien sûr que oui, si vous vous sortez les doigts du cul et si vous acceptez de collaborer avec moi.
Waouh ! Son culot était attachant. Garrett l’aimait bien. Elle était de loin la plus charmante des médecins du sport rassemblés dans cette pièce. Et puis elle sentait bon.
— Alicia ! tonna Max d’un ton sévère. Veuillez vous rendre au bureau, je m’occupe de Garrett.
En hochant la tête, Alicia quitta la salle de soins. Garrett se mit à rire – pour la première fois depuis trop longtemps.
— Calme-toi, Max. Je l’aime bien. Elle dit ce qu’elle pense.
Dès que la porte fut refermée, Garrett ajouta :
— Je veux qu’elle s’occupe de mon dossier.
— Non, intervint Phil. Je suis ton médecin attitré et je m’y oppose. Max est le chef des médecins du sport. Il est le mieux placé. Alicia n’a pas son expérience.
— Je me fiche de son expérience. Elle a confiance en elle. C’est un médecin du sport au même titre que vous tous, non ?
— Oui, c’est exact, balbutia Max.
— Alors je veux lui confier ma rééducation.

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