Rosario est la plus grande ville de la province de Santa Fe. Comptant approximativement un million d'habitants en 2005, elle est la troisième ville d'Argentine derrière Buenos Aires et Córdoba. L'agglomération comptait 1 198 528 habitants en 2010.
Elle se situe au bord du Rio Paraná, à plus ou moins 285 km au nord-ouest de Buenos Aires. Elle constitue un important port fluvial, accessible à des vaisseaux de haute mer. Une pente douce unit la ville haute aux régions basses proches du fleuve qui constituent la ville basse, et où se trouve le port.
Le point d'origine de la ville est la place Veinticinco de Mayo (25 mai), aux environs de laquelle se trouvent le bâtiment de la Municipalité (le Palacio de los Leones), la Basilique cathédrale de Nuestra Señora del Rosario, les édifices du Palais de la Poste, le Museo de Arte Decorativo et la Bola de Nieve, un édifice d'habitations emblématique de la ville. Rosario est une des rares villes d'Amérique du Sud à compter de nombreux édifices de style Art nouveau.
Les rues de Rosario, comme dans presque toutes les grandes villes argentines, suivent avec régularité le tracé en damier ou quadrangulaire du plan d'origine, à l'exception d'une zone située en pente entre haut et bas de la ville, aux alentours du quartier appelé Bajada Sargento Cabral.
La majorité des habitants sont des descendants d'Italiens et d'Espagnols. Mais il en existe aussi beaucoup d'autres origines ou ethnies (Polonais, Juifs, Britanniques, Français, Allemands, Suisses, Turcs, Russes, Syriens et Libanais). De plus, depuis des années, Rosario reçoit un important flux de migration interne, principalement de la province du Chaco (nord-est du pays) et de l'ethnie aborigène Toba, qui vivant dans une extrême pauvreté dans leur région d'origine, cherchent un destin meilleur dans la grande ville, ce que généralement ils ne rencontrent pas et se retrouvent dès lors dans des bidonvilles...
Après la crise économique du début des années 2000, une politique de « dollar fort » permet de produire des biens et services à des prix compétitifs sur le marché international, et certaines industries de la région ont commencé à refleurir. Principalement la construction (avec une hausse 40 % en 2005, l'industrie textile, le secteur alimentaire, la fabrication de pièces d'automobiles, les chaussures, etc., tous secteurs bien présents dans l'économie de la ville.
A voir un jour.
D'après Wikipédia