Magazine Cuisine
Enfin un week-end de détente à la maison, ce qui nous a permis d'ouvrir et d'apprécier quelques belles bouteilles.
En apéritif, un très classique Riesling Auslese***, Kaserler Nies'chen 199, Erben von Beulwitz : un nez très variétal qui pétrole, des notes citronnées complexes et une première impression de douceur et de profondeur. La bouche est magnifique, sur les fruits blancs, des touches de fraîcheur mentholée. La finale est particulièrement salivante, sur la fraîcheur et l'aromaticité fine, malgré la charge de sucres. C'est divinement élégant. Excellent +
Avec un gigot d'agneau, un premier Chinon, les Boulais 2005, Pierre Sourdais est apparu sur une construction très solide, charpentée et tannique ... mais ne sacrifiant en rien à l'élégance et la fraîcheur. Malheureusement, un bouchon persistant ne nous permet pas d'apprécier outre mesure ce vin. Quel potentiel et quel dommage !
Remplacement au pied levé, avec un carafage "à la hussarde" par un 2006 : c'est évidemment et éminemment plus fin et plus frais. La charge tannique est présente mais très fraîche, un peu crémeuse, l'ensemble se terminant par une finale montrant une très belle amertume. Très Bien +
Enfin, une bouteille entamée au débotté, un Morgon Grand Cras (vieilles vignes) 2011 de Jean-Marc Burgaud : du classique mais du solide. Une belle complexité entre le côté variétal "gouleyant" du cépage et le style un peu rocailleux de Jean Marc. Tout cela fait une belle bouteille, facile à boire, qui se marie finalement avec beaucoup de plats et qui apporte du plaisir. Que demander de plus ? Excellent
Tiens, un week-end sans bourgogne ...
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Bruno