C'est fou ça, ça ne passe pas. Je vous ai dit que j'étais emplie de nostalgie ces temps-ci... Je continue de pleurer comme une madeleine en repensant à lui. Je ne peux pas croiser un chat noir ni voir un gif avec un matou craquant sans avoir la gorge nouée et les larmes qui me montent aux yeux. Ça ne s'arrête donc pas le chagrin ? Je me sens bête de me mettre dans des états pareils parfois. Je voudrais bien être plus forte, mais il a tellement compté. Il m'a tellement apporté. Je savais bien qu'il n'était pas éternel... Je savais bien qu'il partirait avant moi, mais pas comme ça. Pas aussi brutalement. (...) Le truc avec les animaux c'est qu'ils vous aiment d'un amour inconditionnel, qu'ils se foutent bien des fringues que vous portez, du salaire que vous gagnez, de votre âge ou de votre poids. Tout ce qu'ils sentent c'est combien vous aussi vous les aimez et combien vous prenez soin d'eux. Un animal c'est sincère, généreux, sans arrière pensée. Il ne ment pas, il ne vous trahit pas. Il reste là, fidèle à vos côté, quoi qu'il se passe... Bref, il me manque toujours horriblement. Je me sens un peu ridicule d'avouer que je le pleure toujours 6 mois après sa disparition. Encore plus encore quand j'ai la certitude que ce sera toujours aussi douloureux dans 6 mois... Mais il faut que ça sorte, il faut bien que je vous en parle. Il était tellement important.
illustrations : Endre Penovác Cet article, publié dans Histoires de ♥, Humeur, lui, eux, nous, est tagué amour, chat, compagnon fidèle, Endre Penovác, mon petit prince, nos animaux de compagie, trésor, tristesse. Ajoutez ce permalien à vos favoris.