Sur le fond, nous nous contenterons de rappeler que la circulation automobile n'est responsable, tout type de véhicules confondu, que de la moitié des émissions de particules fines - dites P10 - à Paris. En France entière, les émissions de particules fines proviennent à 21% de l'agriculture, derrière le chauffage domestique (34%), l'industrie (31%) mais devant les transports (14%). En réalité, il est bien difficile d'évaluer le nombre de décès prématurés dû à ces particules : lire LA.
Surtout, du diagramme représenté ci-dessus et tiré des chiffres mêmes d'Airparif, on constate aisément que le problème, si problème il y a, est essentiellement lié aux poids lourds et autres utilitaires. Interdire la circulation de la moitié des véhicules légers des particuliers, surtout à essence, qui n'y sont pour quasiment rien, c'est enquiquiner le monde pour enfumer l'opinion. Un vrai résumé du delalgoisme !