Les sacs réutilisables
Les sacs réutilisables ne sont pas aussi écologiques qu’on le croit. Ils sont une source énorme de pollution. Ils ne sont pas recyclables, consomment du pétrole, et sont une source de contamination bactériologique.
Les sacs réutilisables ont une durée de vie relativement courte et la plupart ne sont pas recyclables. Ils sont munis de poignées faites de matières non recyclables. Il faut les enlever avant de les mettre au recyclage, ce qui est rarement fait.
Au final, l’utilisation des sacs réutilisables donne bonne conscience aux consommateurs, mais contribue à polluer l’environnement.
Les sacs de plastique recyclables
Jusqu’à maintenant, les sacs de plastique étaient considérés comme des déchets nuisibles à l’environnement et non recyclables. Aujourd’hui, presque tous les sacs de plastique sont recyclables en billes de résine. Il est donc possible de leur donner une deuxième vie en les transformant en d’autres produits de plastique.
Trente sacs d’épicerie produisent suffisamment de résine pour fabriquer un pot à fleurs. On peut aussi fabriquer des matériaux de construction comme par exemple des drains agricoles.
Questionnement face aux sacs réutilisables
Vaut-il mieux utiliser des sacs réutilisables, mais non recyclables ou consommer des sacs de plastique qui sont complètement recyclables? On est en droit de se demander lequel des deux sacs laisse l’empreinte écologique la moins importante.
Mais la foi écologiste ne tolère pas le doute? Dans la religion écologiste, comme dans toutes les religions d’ailleurs, ce qui compte c’est le symbole. Si en plus, les groupes écologistes en retirent des avantages financiers, c’est la cerise sur le gâteau.
Selon Protégez-vous, les revenus générés par la vente des sacs de plastique sont redistribués aux nombreux groupes écologistes qui polluent le Québec :
- Archambault verse les recettes de la vente de ses sacs au Jour de la Terre.
- Les quincailleries Rona réinvestissent l’argent dans des projets écoresponsables gérés par des groupes écologistes.
- Les supermarchés Loblaws, Provigo et Maxi, versent les recettes à l’organisme WWF-Canada.
- Metro, Super C et Marché Richelieu, contribuent au financement des Fonds Éco École du Québec et de l’Ontario.
Pourquoi abandonner maintenant?
Forts du succès de leur campagne en faveur des sacs réutilisables, les écologistes militent maintenant pour le bannissement pur et simple de tous les sacs de plastique. On a la foi ou on ne l’a pas. Espèrent-ils y trouver une nouvelle source de financement, une ristourne sur la vente des sacs réutilisables, par exemple?
Le bannissement des sacs de plastique est un sujet qui revient périodiquement dans l’actualité. Il s’agit d’une solution simpliste à laquelle les médias, souvent par manque de rigueur journalistique, prêtent de fausses vertus. Selon Recyc-Québec, les sacs de plastique représentent moins de 2 % de l’ensemble des matières résiduelles générées annuellement. Par contre, la paille d’un contenant individuel de jus de fruit contient plus de plastique qu’un sac d’épicerie.
Le 4 mars dernier, la Ville de Montréal a annoncé la tenue d’une consultation publique sur l’avenir des sacs de plastique. Ballon politique ou réelle intention?
Les édiles municipaux n’ont-ils pas d’autres priorités? Les nids de poule ou devrais-je dire les cratères qui rendent nos rues impraticables, voire dangereuses, les infrastructures d’aqueduc qui laissent fuir en pure perte 40% de l’eau traitée, la signalisation routière aléatoire, etc. Ces mégas problèmes auraient-ils tous été éliminés sans que personne ne s’en aperçoive? Ou plutôt serait-ce pour amadouer le puissant lobby des écologistes?
Conclusion
Le lobby écologiste québécois a un tel pouvoir médiatique que rares sont les politiciens qui osent les confronter, mais nombreux sont ceux qui propagent son discours dans la plus pure tradition des idiots utiles. Malheureusement, le coup de gueule du maire de Saguenay, Jean Tremblay, qui a osé accuser Greenpeace de fauteur de trouble, est une trop rare exception.
Les groupes écologistes sont une nuisance considérable au développement social et économique du Québec. Il faudra bien un jour mettre fin aux abus et surtout au financement public d’organisation dont le but non avoué est de ramener le Québec au moyen-âge.