Je manque de temps pour faire un résumé personnel, je fais un copier coller du début de celui proposé par Evene. Le Figaro
Le 27 octobre 1949, le nouvel avion d'Air France, le Constellation, lancé par l'extravagant Mr Howard Hughes, accueille trente-sept passagers. Le 28 octobre, l'avion ne répond plus à la tour de contrôle. Il a disparu en descendant sur l'île Santa Maria, dans l'archipel des Açores.
Mon avis : Un superbe moment de lecture, un grand bravo à l'auteur et au lecteur !
L'histoire est un véritable panorama de la vie d'après guerre car non seulement, l'intrigue aborde les circonstances de cet accident aérien et l'enquête qui en découle mais aussi la vie de chacun des passagers, certains des hommes ou des femmes ordinaires et d'autres plus connus comme Marcel Cerdan et Ginette Neveu ou d'autres qui ont eu des parcours très interessants pendant la seconde guerre mondiale. Pour Ginette Neveu, ce fut une découverte car je ne la connaissais pas et j'ai vraiment trouvé très touchant tout ce qui est raconté à son sujet.
C'est un roman mais pour parler de chaque personnage j'ai presque eu l'impression de lire une chronique. C'est sûrement pour cette raison que j'ai vraiment appris beaucoup de choses sur la vie culturelle, les progrès en aéronautique mais aussi la société de cette époque. L'auteur a dû mener un travail de recherche impressionnant, ce dont il parle dans l'entretien à la fin du livre.
J'ai trouvé l'intrigue très fluide, le roman est assez court, passant d'un personnage à un autre, à l'enquête, à la difficulté du travail de deuil et aussi au parcours d'écriture qui est évoqué parfois. En bref un premier roman très prometteur et qui a bien mérité son prix littéraire !
Un petit mot sur le lecteur, à peine la lecture était-elle commencée que je me suis dit qu'il m'était famillier. Hé oui, mesdames messieurs, en écoutant ce livre vous aurez l'impression d'avoir une, voir plusieurs, vedettes de cinéma américaine à vos côtés. Moi j'ai surtout reconnu Robert Downey Junior mais plutôt version Sherlock Holmes qu'Iron Man ou Avengers où la voix est plus posée. Retournons à nos moutons : la lecture de Constellation est très sobre, j'ai presque envie de dire que la tonalité est presque tout le temps la même et pourtant il y a une densité tragique qui se crée au fil de la lecture et nous attache à la fois aux personnages et à cette voix, presque envoutante.
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