Nous retrouvons Kay Scarpetta, Médecin expert à Boston, chez elle, alitée par la grippe, lâchée par son corps après la terrible épreuve qu’a causée l’aide qu’elle a apportée aux Services Médico-Légaux du Connecticut, après une tuerie dans une école maternelle.
Elle est appelée par Pete Marino, son ancien enquêteur qui est parti rejoindre la police criminelle de Boston, sur le lieu de la découverte du corps d’une femme appelée Gail Shipton. Sur place, la mise en scène lui rappelle des photos de scènes de crime que lui a montrées, en toute confidentialité, son époux Benton, profileur pour le FBI, qui est en plein conflit avec sa hiérarchie.
Kay s’aperçoit également très vite que la victime était liée avec sa nièce Lucy, prodige informatique.
Et voilà tous les pions placés. Tous les personnages récurrents de Patricia Cornwell sont impliqués, d’une manière ou d’une autre dans l’enquête et c’est ce qui fait que cela fonctionne si bien, de mon point de vue.
Kay Scarpetta est la narratrice et ses relations avec les uns et les autres ont forcément une influence sur la manière dont l’enquête est menée.
Cela m’est arrivé plusieurs fois de revenir au début de la bibliographie de Cornwell, en reprenant Post-Mortem, la première enquête de Scarpetta, où, par exemple, Lucy, n’est qu’une ado mal dans sa peau, précoce, délaissée par sa mère et j’aime beaucoup suivre à nouveau tout son cheminement et celui des autres personnages au fil des années.
Et c’est ma participation pour mars au challenge Un pavé par mois de Bianca