Les chercheurs de l’Université du Michigan, du Henry Ford Health System (Detroit) et de la Kent State University rappellent que le rôle du sommeil sur l’étiologie des difficultés sexuelles a été très peu étudié. Leur recherche suggère qu’un sommeil de courte durée et de mauvaise qualité est associé à des troubles de la sexualité chez la Femme.
L’étude a porté sur les données de sommeil et la sexualité de 171 jeunes femmes exemples de troubles de santé mentale dont la durée du sommeil nocturne, la qualité du sommeil, le temps d’endormissement, l’activité et la fonction sexuelles ont été renseignées chaque jours via questionnaire en ligne, pendant 14 jours consécutifs. L’analyse constate :
· une association dose-dépendante entre la durée du sommeil moyenne et le désir sexuel ou libido,
· qu’une augmentation d’1 heure dans la durée de sommeil nocturne moyenne est associée à une augmentation de 14% de désir d’activité sexuelle partenariat
· En revanche, dormir lus longtemps une nuit est associé à moins d’activité sexuelle le lendemain,
· Cependant globalement, les femmes qui dorment plus ont plus d’activité sexuelle.
Le sommeil est donc un facteur important pour l’équilibre métabolique, mental et psychologique mais aussi, avec cette étude, pour la santé sexuelle et la libido. Les troubles du sommeil peuvent donc être envisagés comme facteur de risque indépendant de dysfonction sexuelle.
Source: The Journal of Sexual Medicine 16 MAR 2015 DOI: 10.1111/jsm.12858 The Impact of Sleep on Female Sexual Response and Behavior: A Pilot Study