J’ai constaté, sans que cela ne m’émeuve outre mesure, que comme beaucoup, depuis une quinzaine d’années mes cheveux blanchissaient et tombaient. Oh, pas uniformément: cela a commencé au sommet arrière de mon crâne, par ce que mon épouse appelait alors la coupe “Chaussée aux Moines”, puis cela s’est étendu classiquement vers mon front, ne laissant subsister sur cette dernière surface qu’une végétation légère.
Sur le mode machiste, je me console néanmoins de cette calvitie non précoce en me répétant que, contrairement à ce que l’on pense couramment, les eunuques ne sont jamais chauves et qu’un trop plein d’hormones mâles possède une action inhibitrice sur la pousse des cheveux (Voir “Cheveu”, sur Wikipedia ).
C’est un des sujets de conversation parmi d’autres lorsque je vais chez “mon” coiffeur, artisan à l’ancienne avec lequel nous discutons souvent des mystères de la capiliculture. Comment se fait-il, par exemple que, comme pour des vases communiquants, alors que mes cheveux tombent de mon crâne, ils se mettent à pousser, blancs dans mes sourcils et noirs sur mes oreilles ?
Pourquoi vous parle-je de ça ? Parce qu’arrive la semaine où je vais rendre visite à “mon” coiffeur, qui m’apprécie car je ne lui demande que de brancher sa tondeuse. Je sors de là 5 minutes après avec les cheveux (ou du moins ce qu’il en reste) si ras que ma modeste calvitie ne se voit quasiment plus.
Sur un sujet infiniment plus sérieux, la tribune de C. Salmon dans Le Monde : “Le PS: “trop de mythes, pas assez d’histoire” et l’adresse à la LCR : “Adresse aux initiateurs du NPA”.