La chronique d’un potager ordinaire : les premiers semis 2015 : fèves et échalotes

Après la préparation du potager, j’ai attaqué les premiers semis : fèves et échalotes.

Les fèves :

• Côté variété, j’ai choisi la variété Aguadulce, très précoce
• Faire tremper au préalable pendant une nuit pour ramollir un peu l’enveloppe
• Semer par poquets de 3 tous les 2o cm en enfouissant légèrement et en recouvrant de quelques cm de terre
• Espacer les rangs de 20 cm
• Semer en jour FRUITS Lune ascendante (cf. calendrier lune)
• Les fèves sont généralement – avec les petits pois- les premiers légumes que l’on sème : dès février dans le Sud, début mars dans les régions situées plus au Nord
• Mon expérience de l’an dernier : une plantation trop tardive et une attaque de mildiou ont généré une récolte minimale mais néanmoins, nous avons pu nous régaler de quelques tartines de pain de campagne grillé beurré salé poivré garnies de fèves crues épluchées : un régal à l’apéro

 Les échalotes:

• J’ai choisi de ne pas utiliser de semis mais d’utiliser des caïeux qui facilitent grandement la culture et font de l’échalote une culture idéale pour les débutants
• Côté variété, l’an dernier j’avais planté des échalotes Mikor de bonne conservation mais cette année, j’ai choisi la variété Jermor, une échalote longue, d’excellente conservation et plus hâtive que Mikor
• Planter les caïeux la tête en haut –tant qu’à faire- : planter un caïeu tous les 10-15 cm à une profondeur de 5 cm en sol sableux, à peine recouverts voire affleurant en sol lourd, le très faible enfouissement étant le principal facteur de succès
• Espacer les rangs de 25 cm
• Planter un jour RACINES Lune descendante (cf. calendrier lune)
• Planter en février mars, après s’être assuré que le sol n’est pas trop détrempé car l’humidité est l’ennemi numéro un des échalotes ails et oignons, l’avantage étant qu’il n’ya quasiment pas besoin d’arrosage en été
• Mon expérience de l’an dernier : une de mes plus grandes réussites : une culture facile, une récolte abondante et enfin une conservation excellente puisque j’ai consommé les dernières échalotes début février

Et pour terminer j’ai bien sûr installé mes étiquettes faites maison avec un bout de tuteur en bambou, un morceau de cagette récupérée au marché et marqué au feutre indélébile et un morceau de ficelle noué en X pour attacher les deux parties.

J’aurais pu semer également oignons et carottes mais au dire de mes voisins experts et jardiniers depuis la nuit des temps, au vu de ma terre, il est trop tôt. En effet, si je n’arrive pas à la travailler, si bêcher est vraiment une horreur, et si j’obtiens d’énormes mottes lourdes, collantes et impossibles à émietter, c’est tout simplement parce qu’elle n’est pas encore prête et qu’il lui manque un réchauffement de quelques degrés assorti de quelques pluies qui la rendront plus friable. Alors tant pis, j’attends au moins 2 semaines de plus.

A la semaine prochaine pour une culture de fraises en bassine.

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