Poètes en Résonances, février 2015 : Maxime N'Debeka

Publié le 19 mars 2015 par Onarretetout

Le second « poète en résonances » de ce dernier vendredi de février, après Nimrod présenté hier, était Maxime N’Debeka.

Un premier poème, hymne à la résistance et à la liberté, déclenche les applaudissements d’un public porté par l’enthousiasme d’un poète qui avait vingt ans. Puis les heurts des textes que lira Maxime N’Debeka, textes issus de son récent recueil, vont surprendre. Certains mots me rappellent ceux d’Aimé Césaire. Leur puissance va chercher au tréfonds de nuits antérieures des sonorités nouvelles, des accords nouveaux. Parce que le monde est sans cesse en création, une création portée sur la dorsale, dans un pays en détresse dont il faut faire entendre la langue. Et « laisse-toi pas te dépouiller / de ton brasier intérieur », même si « en ce lieu-temps… le rêve rétracte sa voilure ». Le poète poursuit la Beauté toujours, et le bonheur encore, un « Continent concret ».