Quelqu’un m’a reproché il y a quelques jours d’écrire des articles de type mode d’emploi comme celui-ci sur la production de contenus et par extension le storytelling. Les listes de conseils ne seraient pas “du vrai contenu”. J’assume, avec cette nouvelle liste de 15 techniques ou pratiques de base pour un meilleur storytelling de marque (1ère partie sur 3).
Prendre son temps :
Oui, ce n’est pas tendance, mais une histoire pour une marque n’est pas une anecdote destinée à divertir autour de la machine à café ! elle devra transparaître dans toutes les occasions de communication de la marque. Bien entendu : pas à l’identique, mais selon ce que l’on aura choisi en petits morceaux éparpillés façon puzzle ou avec des zooms sur l’un ou l’autre de ses aspects. Bref, tout cela prend du temps… de préparation pour rassembler toutes sortes d’éléments : des dates, des citations, l’histoire fondatrice, des anecdotes…
Savoir faire du storytelling :
Cela paraît évident. Mais le storytelling ne s’apprend pas à l’école, du moins pas en France. Il est en nous, c’est sûr, parce qu’il fait partie de notre ADN, mais il est parfois enfoui sous des couches d’éducation à une pseudo-rationalité. Il faut donc le réveiller, par exemple en suivant une formation au storytelling. Votre histoire contient-elle de l’action, avec des personnages, des images, de l’émotion ?
Pourquoi est-ce si important ? Parce que l’histoire est plus puissante que la marque !
Intégrez un conflit actif !
Actif ou plutôt en activité. Il ne suffit de raconter ce qui arrive au protagoniste de l’histoire. Il faut que ce personnage soit engagé dans un combat entre deux forces d’attraction opposées qui ont toutes deux des atouts, ce qui rend d’autant plus difficile le combat. Il agit et ce sont ces actions qui sont racontées.
Prévoyez une géométrie variable
Vous n’allez pas avoir l’occasion de raconter l’historie dans son intégralité à chaque fois. Il faut prévoir à l’avance (l’improvisation n’est pas bonne conseillère quand il s’agit, dans l’urgence, de trancher dans le vif) les parties de l’histoire qui pourront être zappées, pour respecter différents formats de timing. Et ce n’est pas toujours une question de temps disponible pour raconter l’histoire : certains détails de l’histoire sont tout simplement non pertinents pour certains types de publics. Seuls les détails qu’il est impossible de supprimer sous peine de rendre l’histoire incompréhensible ou insignifiante sont réellement indispensables.
Adaptez votre storytelling au média utilisé
Chaque média a ses atouts et ses faiblesses en termes de proximité avec le public, ou de capacité de toucher un auditoire nombreux, ou de flexibilité… Pour une intervention orale, l’histoire se racontera aussi via le langage du corps. Le storytelling, ce n’est pas seulement une ensemble de mots. Pour l’écrit, la fluidité, le style, le ton, la lisibilité entreront en ligne de compte, notamment.