Qui a éprouvé le besoin de polémiquer sur ce sujet, c’est un sujet qui ne mérite pas cette emphase médiatique.
La ministre de l’éducation nationale est intervenue, mais à quel titre ? Il me semble qu’aujourd’hui, ce sont les collectivités qui sont responsables des menus scolaires, et non l’Etat. La ministre n’a donc pas de pouvoir pour intervenir sur ce sujet.
Question essentielle : il est important de maintenir des menus de substitution sans porc, sinon on risque d’aboutir à une situation où plus aucun porc ne sera servi dans les cantines scolaires. Un ami intendant m’avait expliqué que le porc était banni des cantines de son lycée, pour ne plus avoir de problème à l’avenir. La possibilité de servir des menus avec porc, et son corollaire, le menu de substitution, sont donc inséparables. Pour soutenir nos producteurs de porc, il faut donc aussi soutenir le menu de substitution.
Les musulmans sont installés dans ce pays depuis suffisamment longtemps, pour que cet aménagement pratique soit maintenu, d’autant plus que cette demande ne correspond pas à la demande maximaliste du halal, qu’elle est simple et bien connue.