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007 contre-attaque--en librairie

Publié le 29 mai 2008 par Tatiana Yansor

La guerre froide. Des créatures de rêve aux noms évocateurs: Larissa Rossi, Scarlett Papava. Une somptueuse Bentley. Un Ekranoplan, hydravion russe géant, surnommé "le Monstre de la Caspienne". Un vaste trafic d'héroïne quelque part en Perse. Un match de tennis aux allures de combat impitoyable. Un criminel génial et fou, Dr Julius Gorner, terrifiant personnage d'origine slave qui veut tout simplement anéantir l'Angleterre. Son acolyte, le patibulaire Chagrin, au crâne difforme planqué sous un képi de Légionnaire. Mais qui pourra sauver la perfide Albion? Un agent secret dont le matricule donne invariablement des frissons: 007.
Si les noms cités plus haut ne vous disent rien, c'est normal. Il s'agit d'un secret éditorial absolu, gardé jusqu'au bout. A l'occasion du centenaire d'Ian Fleming, ses héritiers ont choisi le romancier britannique Sebastian Faulks pour écrire la suite des aventures inédites de James Bond. Depuis Octopussy, paru en 1966 à titre posthume, Kingsley Amis, John Gardner ou Raymond Benson avaient tenté de perpétuer la légende, avec un succès mitigé. Cette fois, le résultat est un roman époustouflant écrit dans la plus pure tradition "Bond" qu'on dévore le souffle coupé. Le beau James y apparaît, un zeste moins macho, mais toujours aussi pince sans rire. Si les scènes de sexe restent soft, celles mâtinées de violence mettent le paquet. Attachez vos ceintures, ça secoue sec!
Le Diable l'emporte de Sebastian Faulks, trad. Pierre Ménard, Flammarion, 368 pages, 18 euros (en librairie mercredi 4 juin 2008)
Tatiana DE ROSNAY
Pour Le Journal du Dimanche


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