Magazine Culture
Photo © Clémence Bigel
Fondé suite à une rencontre improbable et alcoolisée une nuit sur les quais de Seine et remarqué en 2012 avec la sortie de son premier album éponyme, Twin Arrows fait partie du cercle restreint des groupes rock français qui ne se contentent pas de nous envoyer des riffs à la figure mais innovent, expérimentent, cherchent, créant un univers bien à eux qui les rend identifiables d’entre tous. Hell and Back, leur deuxième album, vient de sortir dans les bacs (chez Modulor), prouvant davantage la capacité du groupe à proposer une écriture musicale recherchée mais aussi à nous foutre une bonne claque. Contrairement à leur premier opus, autoproduit et enregistré avec les moyens du bord dans leur garage, Hell and Back a été enregistré en studio, en analogique. Pour ce deuxième album, on retrouve l’influence de The Doors, Thee Oh Sees ou encore Rage Against the Machine, mais poussés sur un disque narratif qui nous emmène sur une route quelque part entre Mulholland Drive et Lost Highway, un Hell and Back, sombre et enfumé, sentant aussi bon l’asphalte et le cuir que Peter Fonda dans Easy Rider. Trop belle occasion de discuter ciné, performances live et schizophrénie…
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