En 2013, l’affaire SNOWDEN-PRISM avait déjà suscité la polémique en révélant l’accès aux données des plus grands acteurs du web et des Etats par la NSA et le FBI. En 2014, c’est l’affaire « Sony » qui a fait beaucoup de bruit sur le piratage du film « The Interview ».
Mais alors que ces attaques informatiques étaient hier de simples piratages isolés, elles apparaissent désormais comme des attaques quotidiennes.
En effet, entre 2013 et 2014, le nombre de cyberattaques a augmenté de 120% dans le monde, soit en moyenne 320 millions d’attaques par jour ou 3.700 attaques par seconde.
D’après le Ponemon Institute, en 2014, le coût moyen d’une faille de sécurité dans une organisation était de 3,5 millions de dollars.
Prenant ce fléau à-bras-le-corps, le Président américain a signé un Décret incitant les entreprises privées à partager leurs informations sur les risques d’attaques.
Ce décret encourage la création « d’organisations de partage et d’analyse d’informations », qui peuvent être formées en tant qu’entités à but lucratif ou non, et ce afin d’améliorer la collaboration sur la cybersécurité.
La Maison Blanche a aussi souligné que ce décret vient s’ajouter à la proposition législative formulée par le gouvernement en janvier conçu pour améliorer la sécurité informatique des services publics, du secteur public et des particuliers.
Cette volonté de contraindre les entreprises à coopérer avec le gouvernement sur des intrusions informatiques montre l’ampleur du fléau des cyberattaques et la volonté du gouvernement américain de contrer ce phénomène.
Cette cybercriminalité révèle l’importance de sécuriser ses systèmes d’information afin d’éviter au mieux les risques d’intrusion dans les systèmes informatiques dont les conséquences peuvent être importantes.
Malgré la coopération avec le Gouvernement, les entreprises, les plus petites comme les plus grandes, doivent mettre en œuvre tous les moyens nécessaires pour lutter contre ces intrusions informatiques
Ainsi, les entreprises doivent maîtriser les risques juridiques liés à la mise en place d’une solution permettant de les protéger d’attaques informatiques. Cela amène l’entreprise à être vigilante sur la relation contractuelle prévue pour encadrer cette solution.
S’entourer de professionnels du droit apparaît donc comme une garantie nécessaire. Audits, rédactions contractuelles…Haas Avocats est dotée d’une expérience dans ces domaines et est prête à vous accompagner.
Pour en savoir plus, contactez-nous !
Partager la publication "La cybercriminalité, nouvelle priorité pour les Etats-Unis"
- Cloud : Déplacement et localisation physique des données à caractère personnel hors d’Europe
- FACEBOOK dans la tourmente des « class actions »
- Maître Gérard HAAS vous donne rendez-vous lors du salon e-marketing du 14 au 16 avril 2015
- E-commerce : la logistique et la problématique du dernier km…
- La surtaxation de la copie-privée