Dans LaPresse+, chaque lundi, on y analyse la journée d'une famille pour trouver des solutions afin de lui aménager du temps libre. Le titre de la chronique le dit bien "Objectif: temps libre".
Chaque semaine, je regarde l'horaire des familles qui se prêtent au jeu. Chaque fois, les commentaires dans ma tête fusent. «Eh ben, c'est comme moi!», «Ishhh! Pas sûre que je pourrais faire ça!», «Ouin, ben c'est pas si pire chez nous!», «Franchement, pourquoi elle prend autant de temps pour ça!», etc. Et j'imagine que c'est très formateur pour les lecteurs qui font eux-aussi l'exercice de laisser aller leur esprit critique et leur jugement. C'est ainsi qu'on est capable de s'ajuster soi-même et faire de vrais changements dans nos vies.
Quand on fait l'effort de noter tout ce qu'on fait dans une journée, on s'aperçoit tout seul des "trous" pour nos temps libres. Mieux, on s'aperçoit qu'on en a déjà, mais qu'on les utilise pour faire des trucs qu'on n'aime pas, pour prendre de l'avance dans le ménage (euhh, vraiment?) ou pour faire quelque chose de productif. Pourtant, ce sont des temps libres! Il faut juste les voir ainsi. En fait, c'est à nous de voir notre temps autrement, lisez les recommandations de Christine Lemaire qui a écrit deux livres fort intéressants sur le sujet. La plupart de nos tâches, on peut les comprimer dans un plus court espace temps et occuper le reste à autre chose. Mais le fait-on? Pas du tout. On râle et on en demande encore plus. Parce que là, ce temps supplémentaire-là, on va l'utiliser autrement. Mais je suis certaine qu'on en aurait plus qu'on les occuperait pas vraiment avec des activités qui nous font réellement plaisir. On finirait par faire une p'tite brassée, un tour sur Internet, etc.
On dirait parfois qu'on court toujours et qu'on veut juste plus de temps libres (On en a jamais trop, me direz-vous?) , mais on ne profite même pas de ceux qu'on a déjà.