Février 2010 (redif. donc)
Les JO ont leur cérémonie d’ouverture, les séries télés leur générique (previously in Guangzhou, Chinese New Year was really cold…) et la saison humide son pic de poisse !
Quelques jours pendant lesquels
– on ne voit pas le sol depuis le balcon avant 10h du matin
– les murs ruissellent et la peinture pleure
– le bois gonfle et le piano devient fou
– les ascenseurs tombent en panne et on se félicite d’habiter au 31ème
– le dérapage est assuré dans les salles de bain
– la télé rend l’âme
– l’écran de l’Iphone est mouillé
– on fait défiler la météo des villes d’Europe et on se dit que 25 degrés en février c’est trop la classe
– ça fait hammam de la grande mosquée de Paris et ça c’est des bons souvenirs !
On réaccorde le piano, on répare la télé, on espère que la peinture taupe sèche sans traces et on oublie !
Février 2012 (rediff toujours)
Avis aux nouvelles arrivées, le pic de poisse on y est, niveau 1 pour l’instant. Ton linge ne sèche plus, tes carrelages glissent, et surtout, surtout, n’ouvre pas tes fenêtres pour ne pas faire entrer la poisse.
Le billet du dessus correspond au niveau 3, le pic du pic, connu une seule fois en 5 hivers, avec panne d’ascenceur et 2 cm de flotte dans les salles de bains. On n’a pas oublié par contre : le piano est réaccordé mais la télé ne s’en est pas sortie et les murs non plus, il a fallu refaire la peinture taupe.
Mars 2015
Le pic de poisse on ne s’en lasse pas. Niveau 2 depuis hier, avec un ascenseur en panne sur deux (on est toujours au 31ième).
Je devrais peut-être déposer le concept : un français de Taishan (ouest du Guangdong) m’a “reconnue” l’an dernier et s’est exclamé : “C’est toi Une Fille en Chine, “la fille du pic de poisse” !