Hello!
Je suis de retour avec une chronique d’un livre lu cet été que je tenais à vous présenter, même si j’imagine que beaucoup d’entre vous le connaissent déjà! Bonne lecture! ;)
Titre Original: The boy in the striped pyjamas
Editions: Gallimard Jeunesse
Collection: Folio Junior
Date de publication: 2006
Nombre de pages: 204
Prix: 6,60�� €
Résumé:
Vous ne trouverez pas ici le résumé de ce livre, car il est important de le découvrir sans savoir de quoi il parle. On dira simplement qu’il s’agit de l’histoire du jeune Bruno que sa curiosité va mener à une rencontre de l’autre côté d’une étrange barrière. Une de ces barrières qui séparent les hommes et qui ne devraient pas exister.
Mon avis:
Je vous ai laissé le résumé de l’éditeur car il ne spoil heureusement pas, et je veux vous en dire le moins possible pour vous donner envie de le lire! ;) Il s’agit d’un roman très émouvant et tragique, je suis bien obligée de le souligner…On suit donc Bruno, le jeune héros de 9 ans, fils d’un officier nazi haut placé que le « Fourreur » envoie commander « Hoche-Vite ». Comme vous l’aurez compris, Bruno est très naïf, ce qui ne le rend que plus attachant, mais il est aussi très courageux. En effet, il choisit lui-même son destin, malgré l’influence de son père et des autres soldats nazis de son entourage.
Ce livre oppose l’innocence, la candeur de Bruno à la cruauté, la barbarie de la guerre et de la Shoah. Le héros fait en effet la connaissance de Schmuel, un drôle de garçon de son âge qui vit de l’autre côté de la barrière et avec qui il va se lier peu à peu malgré le danger d’une telle relation… Le Garçon en pyjama rayé rappelle aussi l’importance du dialogue, particulièrement parents/enfants qui permet à ceux-ci de se sentir en confiance et de répondre à leur besoin d’être écouté, besoin qui n’était pas pris en compte pour Bruno et ce manque a ainsi conduit à des pertes inestimables… Enfin, l’information, le savoir sont des thèmes qui occupent une place centrale dans le roman, en opposition à l’ignorance qui peut se révéler dans le cas présent très dangereux; l’innocence de Bruno renvoie à l’incrédulité de certains face aux rumeurs quant à des camps de concentration, durant la seconde guerre mondiale, qui découvrirent ces atrocités bien après les faits en effet. On retrouve donc la nécessité des médias qui donnent de la voix aux non-dits, primordiaux en particulier dans les régimes totalitaires car symboles de liberté d’expression.
Un magnifique roman à lire et faire lire dès 12 ans!
Pour aller plus loin…d’autres romans en temps de guerre:
- L’enfant de Noé d’Eric-Emmanuel Scmitt
- Inconnu à cette adresse de Katherine Kressmann Taylor
- L’Armée des Ombres de Joseph Kessel