J'aimerais vous y voir, échouer sur une île déserte peuplée de jeunes femmes à moitié nues qui vous font clairement comprendre que vous n’êtes pas le bienvenu ! Pour le pauvre Céleste, les conditions de détention sont un supplice et le fantasme typiquement masculin du coq de basse-cour est en permanence mis à mal. Difficile de réfréner ses pulsions, de contrôler une libido soumise aux tentations permanentes. Elle m’a fait mal au cœur la frustration de Céleste. Pauvre homme… Heureusement, on sourit aussi très souvent dans cet album. Parce que de cette frustration naissent des situations aussi périlleuses que cocasses. Ici le sexe fort n’est pas celui que l’on croit et c’est tant mieux. Et puis le trait n’est pas forcé, il n’y a rien de vulgaire, c’est vraiment savoureux et la fin réserve une surprise inattendue, presque touchante.
L’île aux femmes de Zanzim. Glénat, 2015. 80 pages. 19.50 euros.
Les avis de Hervé, L'ivresse des mots et Stephie.
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