Horrifique N°107

Je vous la fait à l’envers, voici donc le premier numéro d’Horrifique auquel je participe, deuxième opus consacré pleinement à HP Lovecraft (le « P » pour Phillips avec 2 « l » et un « s » à la fin). Encore une fois ravi qu’une de mes nouvelles que je considère (et qui a participé au concours 2013 de l’Eveil-Plumes). Bref résumé des nouvelles de ce numéro.

« Manuscrit trouvé dans une malle d’Estremadure » de Meddy Ligner. Un bonhomme qui n’en est pas à son coup d’essai d’après ce que j’ai pu lire. Après… La nouvelle aurait pu être prenante, si ce n’est le manque d’implication que l’on pourrait ressentir en essayant de suivre les mésaventures du protagoniste. Qui est ce mystérieux Bob ? Un avatar de Nyarlathotep ? Que, quoi, qu’est-ce ?

« Le faussaire » de Faust Netschaiev. L’interpellation et l’implication forcée du lecteur est assez innovante, voire dérangeante. Cela me rappelle une nouvelle de Ramsey Campbell, « La prochaine fois, vous me reconnaîtrez ». Cet air menaçant au début du récit – et peu à peu cette spirale qui se referme, tel est pris qui croyait prendre… Intéressante et perturbante.

« La sorcière de Dunwich » de Julien Noël. De facture plus classique, mais diablement efficace, à tel point qu’on se croirait en présence d’un des membres du cercle « officiel ». Bravo monsieur Noël.

« Le chant d’Iblis » de Stein. Je peux en parler en connaissance, mais à vous de me dire si vous l’avez aimée ! Je suis parti de l’incendie (véritable) de Westminster Palace en 1834 pour élaborer une nouvelle de facture classique sur le thème (maintes fois employé, surtout par moi dans mes nouvelles lovecraftienne (« Le Troisième Pas » notamment) du génie incompris et frustré à qui il est offert un pouvoir qui le dépasse. J’en suis content !