The Royals // Saison 1. Episode 1. Stand And Unfold Yourself (Pilot).
La bande annonce de The Royals était pleine de charme. Disons que E! a su faire la promotion de sa toute première série. J’avais donc bien envie de voir à quoi pouvait ressembler à l’écran ce qui sur le papier était plutôt sympathique. Créée par Mark Schwahn (Les Frères Scott), The Royals est une sorte de soap, un peu drôle mais pas trop, un peu dramatique mais pas trop, un peu tout un tas de choses à la fois et justement, c’est peut-être le problème de cette série. On ne sait pas trop sur quel pied danser avec elle car elle mélange des tas de choses que j’apprécie mais aussi une narration pas toujours très fluide. Le truc que j’apprécie dans cette série c’est le fait qu’elle me rappelle énormément Dirty Sexy Money et ces séries suivants des familles riches qui n’ont rien d’autre à faire que de dépenser leur argent de se poser des questions de soap entre relations amoureuses et grandes histoires de business qui peut aller de mal en pis en un rien de temps. J’ai toujours eu un faible pour ce genre de séries et The Royals arrive pile poil à un moment où ce genre de séries me manquent. The Royals est aussi une série qui comme parfaitement à E!, une chaîne qui diffuse les aventures des Real Housewives ou encore des Kardashian. C’est donc pile poil ce qu’il faut.
La Reine Helena d'Angleterre est la matriarche d'une famille royale fictive contemporaine qui doit s'efforcer de garder sous contrôle chaque membre afin de véhiculer une image publique acceptable.
La série est grandement aidé par Elizabeth Hurley excellente sous les traits de la Queen Helena, reine d’Angleterre. Elle a une famille un peu tarée sur les bords et le but de The Royals est de nous plonger dans le quotidien d’une famille royale à l’époque de nos jours. Il y a donc tout un tas d’histoires en tout genre, des romances, des scandales, des négociations qui dérapent et le clin d’oeil final de l’épisode, sert plutôt bien de prémices à ce qui pourrait être la suite de la série. Cependant, le souci de ce premier épisode c’est d’être souvent un peu trop confus, de ne pas savoir dans quelle direction aller. On passe d’un personnage à l’autre sans que l’on ait l’impression d’avoir profité de chacun des personnages. La juxtaposition de la vie privée et de la vie publique de tous ces personnages fait de The Royals une série intéressante sur le papier mais difficile à mettre en oeuvre à l’écran. En effet, il faut savoir gérer les points de vue de chacun. Cet épisode cherche aussi énormément à se concentrer sur l’aspect dramatique de la série. Ce n’est pas ce qu’il y a de plus réussi à mon humble avis. Surtout que les scénaristes ne savent pas trop quoi faire de tous les personnages.
Le truc c’est que The Royals est une série qui se déguste au fil des épisodes. A mon humble avis, elle devient bien plus intéressante par la suite, une fois que l’exposition des personnages a été faite. L’histoire de la mort du Prince Robert, le fils ainé, tué dans un accident militaire, est l’une des intrigues les plus sérieuses de la saison et donc l’une des intrigues les plus curieuses pour le moment car elle induit pas mal de mystères. Le casting est également complété par Merritt Patterson (Ravenswood), qui n’a jamais brillé et qui pourtant trouve ici une façon d’être égale à ce que l’on peut attendre de The Royals. J’aime bien l’aspect le plus superficiel de cette série, car c’est ce qui fonctionne le mieux tout simplement. Cela colle en plus de ça très bien à l’image que j’ai de E! et de ses série-réalités avec des stars comme les Kardashian. Le plus important sera l’évolution des intrigues car tout ce qui est introduit dans ce premier épisode a besoin d’être délié petit à petit par la suite, sans compter que je n’arriverai jamais à être déçu des histoires d’Helena. Cette dernière est le rayon de soleil de la série. En espérant que la suite de The Royals devienne aussi beaucoup plus trash. Sur une chaîne comme celle-ci on devrait tout se permettre dans la narration, et là c’est un peu coincé sur les bords tout de même.
Note : 5/10. En bref, un premier épisode qui rend curieux malgré tous ses défauts.