Porc-trait

Publié le 16 mars 2015 par Le Journal De Personne

Tu pollues l'air que l'on respire
Tu inspires le pur, tu expires l'impur
Tu pompes l'oxygène et tu craches de l'hydrogène
Avec toi l'atmosphère est toujours malsaine.
C'est... irrespirable !
Parce que tu passes ton temps à mentir
Et tu mens comme tu respires
De mal en pis et ça empire
Le bien que tu avales
Le mal que tu déballes et qui provient de l'intérieur de toi,
De ton être viscéral
Tout en toi est mauvais
Le vrai comme l'ivraie
Non, tu n'es pas fou, ni fêlé mais souillé par le péché
On dirait que Dieu t'a tout retiré
Excepté la vie... ou ce qu'il en reste
Un peu de végétal, un peu d'animal sans rien de vertical
C'est le mal, une sorte de machin, de machine
À déplorer le temps
À réciter Cioran lorsqu'il écrit : "l'inconvénient d'être né"
Une machine machinée
Parce que le machiniste ne sait pas, ne sait plus la faire fonctionner
Problème d'assimilation... de gestion, de digestion.
Chez toi, y a pas moyen de distinguer nourriture et pourriture
Même lorsque tu manges, tu déranges.
Il n'y a ni mets
Ni de table dressée
Mais des aliments que tu transformes en excréments
Le monstre a dévoré tout le fruit, sans en restituer le jus
Tout ce qu'il a reproduit, c'est un monstre comme lui.
Tu es... hideux
Pas physiquement, mais mentalement
Dans ton cerveau
Rien de vrai, rien de beau
Tout est faux
Tes complexes et ton sexe sont répugnants
Là ce sont tes excréments
Que tu transformes en aliments
Un corps... encore et encore
Sans l'ombre d'un sentiment
L'amour, tu ne sauras jamais ce que c'est...
Ce n'est pas Cupidon
Rien d'avide... rien de cupide
C'est de l'acide
Comme une idée
Que tu es incapable d'idéaliser.
Et parce que tu es bête
Tu ne pénètreras jamais à l'intérieur de ma tête.