Les maladies allergiques non seulement limitent les activités et réduisent la qualité de vie des patients et de leurs familles mais représentent aussi un fardeau socioéconomique très lourd qui ne fera que s’accroître si des mesures ne sont pas prises aux niveaux des politiques d’environnement. Car les facteurs génétiques ne peuvent à eux-seuls expliquer l’augmentation continue des maladies allergiques. En revanche, l’exposition à un certain nombre de facteurs environnementaux entraîne des effets épigénétiques qui peuvent être des déclencheurs d’allergies. Cette Journée souligne donc aussi l’importance de la prévention environnementale et des politiques publiques à mener pour réduire les expositions alimentaires, respiratoires ou cutanées aux allergènes, substances toxiques ou polluants atmosphériques.
1. Un diagnostic dès l’apparition des premiers symptômes pour mieux définir son allergie,
2. une prise en charge médicale de l’allergie, par le médecin traitant ou l’allergologue, car une allergie se soigne,
3. la bonne observance du traitement, en ayant toujours sur soi son traitement de crise
4. et l Ȏvitement des facteurs de risque
Quelques conseils pour prévenir les crises: Au-delà de limiter les contacts avec l’allergène responsable, il est recommandé :
· D’aérer au minimum 15 minutes 2 fois par jour matin et soir en évitant les heures les plus chaudes de la journée,
· de réduire la température intérieure et de veiller à l’entretien de la ventilation/aération,
· de maintenir les animaux à distance,
· d’éviter les expositions aux polluants et substances irritantes (dont la fumée du tabac, tabagisme et tabagisme passif) et de préférer les produits d’entretien naturels.
Rappelons qu’en France, l’asthme touche 10% de la population, la rhinite allergique 13% et l’eczéma 25%. On estime enfin à 3,24% la prévalence des allergies alimentaires évolutives.
Source: EAACI, Asthme et allergies Journée Française de l’Allergie