Un délicieux film pour tous ceux comme moi - et comme Florence, Nicolas et Jean-Baptiste - qui nourrissent une passion pour le Japon.
Une jolie histoire d'amour entre deux très jeunes gens fascinés, elle par un Japon où elle est née et a vécu jusqu'à l'âge de 5 ans et lui, amoureux de la langue française. Sauf qu'Amélie, l'héroïne, est belge, comme Amélie Nothomb dont le film, largement inspiré du roman "Ni d'Eve ni d'Adam", paru en 2007, se situe donc, chronologiquement, juste avant "Stupeur et tremblements".
Sauf aussi que le scénario se passe au cours de l'année 2011 puisqu'il se termine avec la catastrophe de Fukushima, alors que la vraie Amélie eut 21 ans en 1987 ...
Qu'importe !
On y traite de la difficulté quasiment insurmontable à devenir japonais, au poids des traditions qui y font de la femme une personne inféodée à son mari, alors que les occidentales tiennent à leur indépendance. Finalement, Amélie veut ardemment devenir japonaise, mais pas l'épouse d'un Japonais, si gentil soit-il, comme Rinri qui fait d'énormes progrès avec sa professeure, qu'il présente à ses amis comme sa "maîtresse". Et encore, Amélie semble surmonter la barrière de la langue japonaise ... Ce qui fera bien rire ma fille Florence !
La réalisation est un peu lente, on aurait pu couper une dizaine de minutes, mais les paysages du Japon moderne sont beaux, semblent "vrais", ce qui me donne une furieuse envie de réaliser mon rêve de toujours : aller au Japon ! Mais, comme dirait une pubicité : "Je l'aurai, un jour, je l'aurai !"
En tous cas, les deux acteurs principaux sont craquants : Pauline Etienne radieuse brunette aux yeux bleus, bien plus jolie que l'Amélie réelle, et le jeune Taichi Inoue, qui joue super bien et parle un français impeccable.