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Semi-marathon de Rueil: le semi le plus long...

Publié le 16 mars 2015 par Sylvainbazin
Courir un semi-marathon pour terminer une semaine passée en partie à marcher sur les sentiers bien vallonnés de Costa Brava, où j'ai tout de même parcouru 250 kilomètres et plus de 8500 mètres positifs et autant de négatif, avec de nombreuses marches d'escaliers, n'était pas forcément une excellente idée. Surtout, la grosse crève que j'ai traîné tout au long de mon beau voyage catalan, qui m'a rendu la tâche difficile là-bas et bien fatigué, n'annonçait guère une belle performance. Mais j'avais à coeur de courir ce semi-marathon partagé .
Il fait un temps gris et frais, pas très folichon mais plutôt adapté à l'effort lorsque nous arrivons sur la ligne de départ. Comme les sensations (et les quelques chronos pris lors de ma séance de VMA) des semaines précédentes étaient bonnes, je me place bien sur la ligne, comme au temps où je courais presque vite. Bon, aujourd'hui, ça ne se passera pas comme ça: je mets à peine 500 mètres pour constater que mes quadriceps n'ont sans doute pas tout à fait récupéré des bosses catalanes et que ce changement de rythme rapide et brusque ne leur plait pas du tout! J'essaie donc de me mettre dans un bon rythme mais dès avant le passage du premier kilomètre, je dois commencer à ralentir, mes muscles m'intimant l'ordre de le faire. La fin de ma "crève" ne me donnant pas non plus une grande tonicité, j'essaie de faire avec mais la mission semble délicate.
Ensuite, il me sera bien difficile de maintenir un semblant de rythme. J'ai vraiment mal aux cannes et c'est un peu un chemin de croix. Passage au 10 kilomètres en juste moins de quarante minutes, mais je dois encore ralentir par la suite. Mes tentatives de relances sont vite sanctionnées par une douleur musculaire accrue, je n'insiste donc pas trop. Des grappes de coureurs me doublent tout au long de ma baisse de régime. Je termine donc assez tranquillement en 1h27, mon "record à l'envers', ou presque, sur semi-marathon.
Cela me fait tout de même une bonne sortie, même si le parcours, annoncé bucolique, m'a semblé tout de même très urbain. Deux boucles, légèrement vallonnées (j'ai tout de même bien senti les faux-plats aujourd'hui!), avec un passage agréable le long de la Seine, mais trop court, et quelques parcs agréables. Des lignes droites un peu longues aussi et de nombreuses relances aussi. Le tout est parfaitement organisé, même si cela manque un peu d'ambiance et de spectateurs. Je n'avais pas couru de courses sur route en région parisienne depuis longtemps, et l'engouement populaire (plus de 3000 coureurs aujourd'hui), est vraiment de plus en plus sensible.
Un peu frustré par mon incapacité du jour (cela me donne tout de même envie de recourir un autre semi, et pourquoi pas un marathon, une fois, sans avoir fait un voyage à pied la semaine précédente; mais le parcours m'a encore donné des envies d'évasion et de beaux trails...), mais tout de même pas vraiment déçu (les sensations et les allures des dernières semaines me laissaient penser un temps d'une dizaine de minutes meilleures mais enfin...on verra une prochaine fois!), je repars assez vite en sens inverse pour aller encourager celle qui fait battre mon coeur et qui courait là son premier semi-marathon. En chemin, je croise aussi Jean-Philippe Allaire, l'organisateur du Treg, qui reprenait ici son entraînement. Mission réussie pour le joli sourire qui accompagne mes pas et mes pensées, et nous rentrons contents mais fatigués vers la toute proche capitale.
Semi-marathon de Rueil: le semi le plus long...

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