Glee // Saison 6. Episode 11. We Built This Glee Club.
Ce qu’il y a souvent de mieux dans Glee c’est ce qu’il y a de plus ridicule, de plus émouvant et de plus amusant. Cet épisode nous emmène vers le double épisode final de la série et il associe toutes les qualités de la série. Pas forcément dans le bon sens ou toutes utilisées à bon escient mais globalement, cet épisode fait du très bon boulot et je n’en attendais pas moins de la part de la série. C’est l’épisode qui permet de conclure une phase du face à face entre Sue et Will. La série n’a eu de cesse de confronter ces deux personnages et si cela peut devenir assez redondant pour certains, pour moi c’est quelque chose qui est rapidement devenu une sorte de gimmick, comme un running gag où la série tente à chaque fois d’en faire encore plus. Cet épisode a donc les moments d’émotions. Ils arrivent à la fin de l’épisode, grâce à la présence de Jonathan Groff (Looking) qui ne revient pas pour faire grand chose mais qui a marqué une partie de l’histoire de Glee et qui méritait donc bien de faire une nouvelle apparition histoire de dire où est le personnage maintenant. J’aime bien aussi ce que la série a réussi à faire avec cette fin. L’histoire des trophées et des images qui nous ramènent aux anciennes saisons de la série c’est probablement l’une des plus belles scènes de la saison et pourtant, il n’y a rien d’exceptionnel dans cette scène.
Mais c’est la preuve que Glee peut faire des choses intéressantes avec peu de choses et qu’elle peut nous émouvoir avec les choses les plus simples. Je vais même vous faire une confession, à ce moment où j’écris ces lignes, en repensant à cette scène, j’en ai à nouveau les larmes plein les yeux. Car c’est un grand moment tout simplement. On arrive à un moment de la série où l’on a partagé tellement de choses avec les personnages que forcément, voir tout le monde aller dans ce sens là me plait énormément. Au premier abord, cet épisode était très simple et repose sur les choses que Glee a déjà installé dans des histoires de compétition. La bataille entre Sue et Will arrive donc à son terme alors que Sue explique à Will que tout ce qu’elle a fait depuis le début de la saison ce n’était pas contre lui mais simplement pour aider le Glee Club à perdurer et à continu de vivre. Sue reste fidèle à elle-même, cette femme qui retourne sa veste d’épisodes en épisodes et jusqu’au bout elle nous démontre qu’elle ne sait faire que ça. Mais je trouve ça drôle et en plus de ça, le face à face final était tout ce qu’il y a de plus drôle et tendre à la fois. On ne peut pas en vouloir à Sue d’être ce qu’elle est et quand elle dit ça à Will, finalement elle fait amende de ce qu’elle a fait subir à tout le monde.
L’épisode n’a de cesse de mettre Sue en avant, que cela soit pour une histoire de cheveux rasés et de perruque ou bien tout un tas d’autres choses. Les Vocal Adrenaline ont fait tout pour se ridiculiser et surtout choquer le jury (notamment cette histoire de canon vivant), mais les New Directions ont apporté leur vision des choses, parfois embarrassante (le petit qui reprend le costume de la danseuse de Chandelier). Les performances des autres n’ont pas de grand intérêt et le but de Glee n’est pas vraiment de leur donner trop d’importance. Bien au contraire, on donne alors plus d’importance au reste et je pense bien évidemment au Glee Club. Leurs trois performances ont toutes quelque chose qui rappelle que c’est eux les gagnants, par leur diversité, par la façon qu’ils ont de mettre en avant d’autres choses que la perfection. Car c’est aussi le message qui ressort de leur tableau sur « Take Me to Church » et qui a plus ou moins donné envie aux jurés de voter pour eux. Le duo de Lea Michele et Jonathan Groff sur « Listen to your Heart » de DHT au début de l’épisode était un autre de ces jolis moments qui permettent de rappeler qui est Rachel et que cette dernière ne veut tout simplement rien lâcher. Je ne sais pas trop de quoi seront fait les deux derniers épisodes de la saison mais j’ai hâte de le voir car la fin de la série arrive à grands pas mine de rien.
Note : 9/10. En bref, la quintessence de Glee, dans ce qu’il y a de plus ridicule, touchant et drôle, se retrouve ici une avant dernière fois…