C’est amusant de parler de gaufres alors qu’en ce moment le Paris Saint Germain est en train de se gaufrer à Bordeaux. Paris a été magique à Londres. Ce soir, c’est moins ça.
En parlant de gaufres, Manuel Valls et le Parti Socialiste sont aussi en train de se gaufrer total. Ils craquent. Je reprends l’excellent billet du juge Philippe Bilger « Qui est rance, qui est triste ? », qui reprend une des nombreuses remarques pas forcément très haute de Manuel Valls en ce moment. Un excellent billet, sur un premier ministre qui l’est vraiment moins, excellent. Et je l’écris avec une pointe d’amertume, car j’ai énormément de respect pour Manuel Valls. Mais je conteste sa stratégie d’instrumentaliser le FN pour en faire le principal adversaire du pouvoir (plus simple à battre…), que je juge dangereuse. Et je n’apprécie pas la manière violente qu’a le PS de faire campagne. Une campagne bas du Front, loin de « l’esprit du 11 janvier » dont l’utilisation a vécu.
Une double pointe d’amertume, car si je souhaite vivement une branlée sans précédent du Parti Socialiste et de ce pouvoir en place, j’espère une victoire des candidats apparentés socialistes dans mon canton et celui plus au nord. L’affection et l’amitié que je porte aux gens et aux personnes est plus importante pour moi qu’une étiquette politique. Et les équipes (binôme + suppléants) comportent ici et là-haut des ami(e)s que j’aime beaucoup, et à qui je souhaite de ne pas se gaufrer…
Enfin, avant les gaufres, il y a l’apéritif. J’ai ouvert une bière Maredsous Triple, qui ira très bien devant la cheminé… Elle est quand même un peu forte (enfin bon, il faut froid)