Après le forum de Charm El-Cheikh, le président du FCE, accompagné des vice-présidents Salah Eddine Abdessemed, Mohamed Baïri et Mohamed Laïd Benamor, et du président de la commission des relations internationales, Mehdi Bendimerad, prendra part à la rencontre «AFRICA CEO FORUM», qui se tient aujourd’hui et demain à Genève.
Cet important événement qui accueillera environ 800 participants représente un important espace d’échanges des dirigeants de grandes entreprises africaines. C’est l’occasion pour le président du FCE de promouvoir son organisation à l’international et de faire la promotion du Forum Algérie-Afrique qui sera organisé par le FCE à Alger en octobre prochain. Conscient des enjeux de développement économique aux plans national et régional, le FCE est convaincu que les possibilités de développement du continent sont nombreuses et que le rôle des organisations patronales africaines reste prépondérant pour construire des économies puissantes et modernes. Si l'on en juge par les nombreux chantiers censés projeter le continent dans une nouvelle ère, il y a effectivement de l’espoir. Selon des observateurs, l’Afrique pourrait même devenir un eldorado qui attire des investissements étrangers et occuper une place de choix dans le commerce mondial, voire même devenir l'atelier du monde. Dans le cas de l’Algérie, l’implication des acteurs économiques, en particulier les entreprises privées, dans le développement constitue l’une des priorités du FCE. Le patronat algérien s’active dans ce but pour favoriser l’établissement des relations avec le reste du monde et de l’Afrique en particulier. Championne de la croissance, prochaine locomotive de l’économie mondiale, nouveau marché… les superlatifs n’ont pas manqué ces dernières années pour qualifier la progression du PIB de l’Afrique et les institutions internationales sont unanimes sur les grandes performances économiques du continent. La productivité du continent s’en sort renforcée, tout comme la confiance du secteur privé international pourtant peu enclin à investir dans une Afrique en souffrance en raison de contraintes multiples. L’occasion sera, donc, pour le président du FCE, lors de cette rencontre, à plaider pour la levée de certaines contraintes qui plombent le développement de l’Afrique et de montrer à ses homologues que les portes de l’Algérie sont ouvertes devant les investissements susceptibles de créer de la valeur et des emplois, surtout que les secteurs à investir en Algérie sont nombreux et le pays offre, désormais, l'avantage d'avoir une vision économique, portée particulièrement sur le plan d'accélération industrielle. Les participants plancheront également sur les perspectives d'investissements nécessaires au développement économique dans les différents pays africains ainsi que sur des questions liées au développement durable.
La rencontre ambitionne ainsi de parvenir à établir des partenariats autour des visions africaines sur les questions économiques, de coordonner les relations et de débattre de questions d’actualité. Dans ce sens, il convient de noter que par rapport au continent, l’Algérie peut d’ores et déjà constituer un véritable hub économique et une terre d'avenir économique, tout comme elle s’affirme de plus en plus comme un pays d'exception sur le continent africain, offrant de belles perspectives pour les investisseurs.
Farid B.
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