«Aucun d'entre nous, Russie, États-Unis, coalition (contre l'EI), États de la région, ne veut un effondrement du gouvernement et des institutions politiques à Damas», a déclaré John Brennan à New York devant le centre de réflexion Council on Foreign Relations.
Des «éléments extrémistes», dont l'EI et d'anciens militants d'Al-Qaida, sont «en phase ascendante» dans certaines régions de Syrie, a soutenu M. Brennan.
«La dernière chose que nous voulons, c'est de leur permettre de marcher sur Damas», a indiqué M. Brennan. «C'est pourquoi il est important de soutenir les forces de l'opposition syrienne qui ne sont pas extrémistes.»
La communauté internationale est favorable à une solution reposant sur «un gouvernement représentatif qui essaiera de répondre aux revendications à travers le pays», a-t-il noté.
Les États-Unis sont en train de mettre en place en Turquie un programme de formation militaire et d'équipement de rebelles de l'opposition modérée syrienne. Pour le Pentagone, la mission militaire de ces Syriens sera avant tout de défendre leurs communautés et combattre l'EI.
John Brennan a longtemps travaillé à la CIA avant de devenir le conseiller anti-terrorisme de Barack Obama, puis de revenir à la tête de la CIA en mars 2013.
Source : LaPresse