Ferdinand vit seul dans sa grande ferme vide. Un jour, après un violent orage, il passe chez sa voisine avec ses petits-fils et découvre que son toit est sur le point de s'effondrer. Il propose à Marceline de loger chez lui le temps des travaux, mais ce qui devait être temporaire devient définitif surtout lorsqu’ils décident d’accueillir d’autres séniors en difficulté…
Barbara Constantine aime décrire le quotidien des gens ordinaires. Dans ce dernier roman, elle s’attarde sur une communauté de séniors qui cohabitent tant bien que mal, avec des hauts et des bas mais toujours dans la bonne humeur.
Les personnages sont attachants, surtout Ferdinand et ses petits-enfants qui apportent fraicheur et gaieté à l’ensemble. Et puis Paulette est une lecture agréable mais l’auteure n’a pas réussi à me toucher et à m’intéresser à la vie de ces petits vieux. J’ai trouvé cette cohabitation intergénérationnelle artificielle et j’ai vraiment eu des difficultés à y croire à l’heure où l’individualisme prend le pas sur le collectif. Tout se passe pour le mieux dans le meilleur des mondes et tout cela semble trop beau pour être vrai.
J’avais eu un véritable coup de cœur pour Tom, petit Tom, tout petit homme, Tom et j’espérais que l’expérience se répéterait avec le dernier roman de l’auteure française. Malheureusement, ce ne fut pas le cas et j’ai été plus anesthésiée qu’enthousiasmée par l’avalanche de bons sentiments qui transpire de ce roman.
Et puis Paulette – Barbara Constantine – Editions Calmann-Lévy – 2012
Du même auteur :
- Tom, petit Tom, tout petit homme, Tom