Dans la prothèse classique on enlève l’extrémité supérieure du fémur et on la remplace par une tige solide- ment ancrée dans le fémur sur une quinzaine de centi- mètres. Dans le resurfaçage, on retire simplement le cartilage et le moins d’os possible. La cupule fémorale vient comme un chapeau recouvrir la tête du fémur. le sacrifice osseux est minime.
L’anatomie osseuse est normale. Dans une prothèse classique les modifications de la partie supérieure du fémur sont importantes.
Au début des années 1990, la résurgence du resurfaçage de hanche a pris son essor dans le succès du couple métal-métal. En effet, ce dernier possédait désormais des qualités tribologiques excellentes (taux élevé de carbone, jeu articulaire ajusté, rugosité très faible, etc.). Le dessin des cupules de ce couple permettait au film articulaire de lubrifier le couple de friction et réduisait ainsi de façon drastique l’usure. De nombreux implants de resurfaçage de hanche ont alors été introduits sur le marché.
L’implantation d’un resurfaçage de hanche impose de suivre des règles précises de pose (inclinaison de la cupule, offset antérieur du fémur, etc.) et une préservation des tissus mous péricervicaux, garants d’une restauration de la proprioception. Sous couvert d’une stricte évaluation des indications, les résultats tant sur le plan fonctionnel qu’en terme de survie sont excellents.