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Kingsman: Secret Services (Ciné)

Publié le 13 mars 2015 par Bigreblog

Hello les amis!

Il était temps, me diront ceux et celles qui sont déjà allés le voir en salles, que je me bouge le séant et aille mater le dernier Matthew Vaughn. Si, vous savez, cet OVNI total de réalisateur qui nous avait déjà offert les sublimes Stardust, X-Men First Class et Kickass.

Voilà: je vous annonce un bébé de 2h08, moitié-anglais moitié-comic book, dont le père se nomme Colin Firth et la mère Patrie Britannique.

Spoilers free, avec joie et délectation. ;)

Les Kingsmen sont des agents secrets au service de Sa Gracieuse Majesté, et ayant comme pseudonyme les noms des Chevaliers de la Table Ronde. Harry Hart, alias Galahad, recrute un jour le jeune et désabusé Eggsy, fils d’un Kingsman mort au combat. Les deux compères, l’expérimenté Harry et le novice Eggsy, vont devoir unir leurs forces et leurs skills pour déjouer le plan machiavélique de Mr Valentine, un magnat de l’Internet…

Comment ça ce scénario semble n’avoir ni queue ni tête? Evidemment qu’il n’a ni queue ni tête, vous nous prenez pour qui vous? :D

J’avais été prévenue en lisant, mercredi soir, la review de La Dame (cette critique magnifique qui est revenue d’entre les morts et nous offre toujours de caustiques reviews), que ce film était un OVNI sur le plat des blockbusters américains à la con, qu’il ne rentrait dans aucune catégorie, et que, ce faisant, il était une pure tuerie.

Oui, ladies and gentlement, Kingsman est une pure tuerie. Fruit des amours incestueuses de Kickass, auquel il emprunte le gout pour le sang numérique et la baston gratuite; des films bondiens avec ses gadgets et son flegme tout britannique; et du même X-Men First Class que j’encense sans arrêt, pour son côté nostalgique et parodique en même temps, il est un mélange indéfinissable de « What the fuck? » et de « This is bloody brilliant! », à peu près les seuls mots qui sont sortis de ma chaste bouche pendant visionnage.

En fait, je suis tellement enthousiasmée par ce film que je ne sais quoi trop dire… Passons donc au casting, sa-vou-reux.

Colin Firth, que nous toutes adulons depuis qu’il a plongé tête la première dans un lac dans Pride and Prejudice; ou depuis qu’il a retourné une mandale à Hugh Grant dans Bridget Jones, au choix, incarne donc Harry Hart avec la classe et ce charme bien particulier qui lui sied toujours à 53 ans… Misère…

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On voit que Colin a, en effet, tenu à réaliser ses scènes de combat lui-même, et qu’il s’y est amusé comme un petit fou. Et le côté Mr Steed de Chapeau Melon et Bottes de Cuir lui va juste comme un gant…

(J’arrête: tout le monde sait qu’il est parfait, pas besoin d’en remettre une couche.)

Taron Edgerton incarne le jeune Eggsy, sorte de Aaron Taylor-Johnson de Kickass, mais en mieux. Il faut dire, soyons sérieux un moment: il suffit de porter le costume en tweed, la raie sur le côté et les lunettes, et toutes les femmes un peu sensées de la planète tombent à tes pieds… ;) Je serai en tout cas contente de le retrouver dans ses nouveaux projets, car il est vraiment très doué.

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Samuel L. Jackson, qu’on ne présente plus, interprète quant à lui Valentine, le « grand » méchant du film. Son mobile est débile, il zozote, il a peur du sang; bref, le méchant iconique, il est loin, très loin même, mais c’est peut-être aussi ce côté parodique qui le rend…je sais pas…sympathique?

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Michael Caine et Mark Strong, qu’on ne présente plus non plus (sans déconner, la fine fleur britannique, vous vous fichez de ma tête?!) incarnent Arthur et Merlin, les deux têtes pensantes de l’organisation Kingsmen, qui sont tout autant savoureux que le reste.

Pour les autres, je citerai Sophia Boutella, ma foi un peu sous-utilisée vu son personnage intrigant; Jack Davenport (si, vous savez, le Commodore Norrington ;) ); ou encore Mark Hamill, aka mon Luke Skywalker chéri, qu’il m’aura fallu une plombe pour reconnaitre. :D

Bref, les enfants, y a pas à chipoter, à moins d’un miracle cette année, Kingsman sera le film de l’année sur le blog. Je pense qu’il faudra vraiment du très (trop) lourd pour le battre. Un total must-see, qui aura un piedestal dans ma DVDthèque en temps voulu.

Note: 9,75/10 (scénario: 10/10 - jeu: 9/10BO: 10/10OVNI: 10/10)

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