La nature faisant bien les choses, le lait de vache est beaucoup plus adapté au veau qu’à l’être humain.
La première année de vie, le veau va grossir dix fois plus vite mais le nourrisson verra son cerveau se développer plus rapidement. Leurs besoins en calories et en micronutriments sont donc très différents. L’allaitement maternel est sans aucun doute, l’alimentation idéale du nouveau-né, au moins dans ses quatre premiers mois de vie.
Un lait adapté à un organisme tout neuf
Nouri au sein, une santé de fer
D’après les nombreuses études réalisées sur l’alimentation de l’enfant, l’allaitement semble protéger des morts subites du nourrisson. Lorsque l’enfant est gardé au sein au mois six mois, la prévalence des maladies infectieuses et respiratoires est nettement diminuée.
L’allaiter pour favoriser son développement
Quand l’allaitement n’est pas une option
Quand l’allaitement n’est pas possible ou pas désiré, il est inutile d’insister outre-mesure. Cela finit par culpabiliser inutilement la mère et un allaitement non désiré peut-être moins bien vécu par le bébé et finalement moins profitable qu’une alimentation au biberon bien conduite. Nourrir son nouveau-né au biberon n’est pas une catastrophe. Il faut bien choisir le lait en fonction des antécédents familiaux, en particulier d’allergie et changer de lait si on s’aperçoit que l’enfant le tolère mal.
Le lait maternel, lait de vache : rien à voir !
Le lait de vache entre la fabrication de la plupart des laits artificiels pour nourrissons. mais sa composition est loin d’être adaptée au bébé.
Entre le lait de vache et le lait maternel, c’est le jeu des différences. Et elles ne sont pas difficiles à découvrir :
- Différences importantes en quantité et en répartition des protéines;
- Graisses identiques en quantité mais très différentes en qualité;
- Très forte minéralisation du lait de vache par rapport au lait maternel;
- Certains constituants du lait maternel sont totalement absents du lait de vache.
Il dormira comme un ange
Impossible de copier la nature
Pour tenter de s’approcher du profil lipidique du lait humain, c’est-à-dire de sa teneur en graisses, les fabricants ajoutent des huiles végétales sans jamais pouvoir atteindre l’équilibre idéal du lait maternel. Pour ce faire, ils enlèvent totalement le cholestérol. Pourtant le lait humain en contient 3 fois plus que le lait de vache, mais la peur du cholestérol amène les laboratoires à vouloir faire mieux que la nature, oubliant au passage que les enfants ont absolument besoin de cette graisse pour fabriquer leurs cellules, synthétiser des hormones et les sels biliaires.
Pour finir, le lait humain contient 15 % d’oligosaccharides (des sucres très particuliers) importants pour la santé de l’enfant et que les industriels ne sent pas reproduire. Ils participent entre autre à la croissance cérébrale et à l’équilibre de la flore intestinale. On comprend mieux, en étudiant simplement ces compositions, que l’allaitement est très supérieur aux laits artificiels et qu’il doit être favorisé dans la mesure du possible.
Jamais qu’une pâle copie !
Certaines propriétés du lait humain ne peuvent pas être copiées par les industriels. Ainsi, le fer contenu dans le lait maternel est absorbé à plus de 40 % grâce à une lacto-transferrine alors que le fer du lait de vache est absorbé seulement à 10 %.