Chronique : « Niklos Koda (T13) »
scénario de jean Dufaux, dessin de Grenson, couleurs de Benbk
Public conseillé : Adultes / adolescents
Style : Fantastique
Paru aux éditions « Le lombard », le 13 mars 2015, 48 pages, 12 euros
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L’Histoire
Chinatown. Dans un “boui-boui”, No Song rencontre le grand Ho San Seko. Autour d’un plat, les deux hommes discutent. No Song confie qu’il sait où se trouve Séléni, la fille de Koda.
Pour détecter en elle des pouvoirs de Jahali, (tisseuse de cordes), il l’a met à l’épreuve. La jeune fille doit affronter un Kumdirka, un magicien des ténèbres, et son armée de doubles…
No Song, lui, recherche des renseignements pour savoir où se trouve Niklos Koda. Mais quand Ho San Seko évoque “L’océan”, les animaux marins reprennent vie dans les assiettes du restaurant..
Pendant ce temps là, Niklos se prépare à affronter Hali Mirivic dans un duel à mort.
Ce que j’en pense
Fin du triptyque entamé avec “La Danse du Diable”, Olivier Grenson et Jean Dufaux nous embarquent dans un tome de conclusion, moins spectaculaire que le précédent (“L’Océan”), mais tout aussi divertissant.
Pendant que la lutte fait rage entre les différents magiciens pour la possession du 6e livre, Dufaux en profite pour clore quelques chapitres. Il faut dire qu’avec le Club Osiris, le nombre de magiciens est en expansion. Allez ouste, Dufaux en met quelques-un au placard, (rassurez-vous, cela donnera lieu à des combats épiques) et fait monter au premier plan Séléni, la fille de Niklos Koda. De là à y voir que Niklos va prendre un peu de distance, il n’y a qu’un pas.
Ce tome met donc l’accent sur les “résolutions de conflits” (les morts) avec une scène d’action centrale, opposant Koda et Ahali Mirvic, dans un duel à mort.
Toujours aussi complexe et subtil, cet épisode mélange actions, secrets et manigances en tout genre. Entre ésotérisme et réalisme, le cocktail fonctionne toujours. Si vous avez commencez le cycle, faites comme moi : ne boudez pas votre plaisir. Sinon, une lecture chronologique s’impose…
Coté dessin, Olivier Grenson assure le spectacle, avec un trait élégant, mis-en-avant par les somptueuses couleurs (informatiques) de Benoit Bekaert.
Les fans de Koda vont adorer.