OK, je ne suis pas un spécialiste des retraites et j’ai plus travaillé en Suisse qu’en France, mais je crois savoir que dans ce pays, si on bosse quelques années de plus, on part avec une retraite sensiblement plus importante. Il y a incitation à arrêter de bosser le plus tard possible.
Cette note concerne donc ceux (privilégiés?) qui pourraient arrêter de bosser plus tôt parce qu’ils ont assez de pognon pour vivre, soit qu’ils sont riches, qu’ils ont bien gagner leur vie, qu’ils ont fait un héritage où qu’ils préfèrent manger des carottes et lire des livres plutôt que de gagner encore plus de sous pour faire des voyages exotiques en aliénant plus longtemps leur liberté au boulot. Je parle des gens, une minorité sans doute, qui accepteraient de partir plus tôt avec une retraite moindre mais pas une retraite trop largement amputée à cause de ce départ anticipé.
Je ne prêche pas pour une augmentation de la masse globale des retraites. Je pense même qu’avec mon système,en choisissant bien les paramètres, on pourrait diminuer cette masse et alléger la charge qui pèse sur les actifs. Mon souci est plutôt la vie bonne et l'environnement. En effet, les gens qui auraient pu arrêter et qui continuent de bosser ont plus d’argent à la retraite et ils vont donc consommer plus ce qui n’est pas bon pour la planète. En plus les dernières années de boulot sont souvent les plus difficiles.
Les adeptes du tout croissance ne vont pas aimer mon idée mais est-ce une proposition si simplette ? Qu’en pensez-vous ?
Retraite vient du latin retrahere. tirer en arrière, ramener réduire. On peut faire des retraites aux flambeaux ou une retraite dans un monastère, on peut battre en retraite. Le sens de se retirer des affaires date de Montaigne qui a fait retraite dans sa tour pour penser et écrire ses Essais.
L'ancien verbe retraire avait la signification de raconter, relater.