Pour ceux qui ne liraient pas les commentaires, j'ai copié-collé celui de Nathalie Leroux, adjointe aux finances qui a répondu à mon article sur les toilettes.Je comprends que le prix soit un obstacle pour la construction de toilettes correctes à Ampus, mais j''ose espérer que l'obstacle sera levé dans un délai raisonnable.
Chère Rosette,
Je ne sais pas si vous avez toutes les infos sur le sujet "toilettes". Pour avoir vécu l'histoire de l'intérieur la voici : nous travaillons sur ce dossier depuis un bon moment c'est vrai. La première chose c'est que, dans le cadre de la loi Handicap de 2015, nous ne pouvons absolument pas rénover, de quelque façon que se soit, les toilettes sans les rendre accessibles aux personnes en situation de handicap. Nous avons donc fait faire une étude pour chiffrer le coût de cette mise en conformité avec l'aide d'un architecte. Estimation : 70 000 euros au bas mot. Etant donné le contexte économique actuel, avec des dotations de l'état qui fondent à vue d'oeil, nous sommes obligés de faire très très attention aux deniers publics. Nous avons donc décidé de faire une seconde étude, par nos propres moyens, avec un projet moins ambitieux mais plus long à mettre en place car pris en main de A à Z par certains conseillers municipaux. Nous espérons arriver à boucler ce projet avec environ 20 à 25 000 euros. Nous souhaitons effectivement avoir des toilettes présentables et aux normes mais nous ne pouvons pas, pour aller vite, imaginer devoir par la suite sacrifier des services à la population ou des investissements divers faute de moyens. Dans l'attente de voir aboutir nos efforts, soyez assurée de notre dévouement.
Article sur le sujet:(Top santé.com)
Organiser une « Journée mondiale des toilettes » chaque 19 novembre peut prêter à sourire, mais c’est en fait un enjeu de santé publique mondial auquel l’Organisation des Nations-Unis s’associe pour la première fois. Créée en 2001 par un business man singapourien, la Journée mondiale des toilettes permet de sensibiliser la population aux conséquences dramatiques de l’absence de toilettes dans certaines régions du monde. "Une personne sur trois (dans le monde) n'a pas accès à des sanitaires dignes de ce nom", a déclaré Jan Eliasson, vice-secrétaire général des Nations Unies lors de l’Assemblée générale du 24 juillet 2013. Autre chiffre alarmant : 2 millions d’enfants meurent chaque année de maladies dues en grande partie à un problème lié à l’assainissement.
Ajoutant qu'il s'agissait aussi d'une question de dignité, M. Eliasson a jugé inacceptable que les femmes courent le risque de viol ou d'abus pour satisfaire les besoins les plus pressants.
« Il est inacceptable que de nombreuses jeunes filles soient renvoyées de l'école en raison d'un manque de structures d'assainissement », a poursuivi M. Eliasson qui a rappelé le lancement en mars dernier d'un Appel à l'action pour l'assainissement.
Notre pays n’est pas épargné par un manque d’accès aux toilettes. Par exemple, à Marseille, 850 000 habitants doivent se partager 4 toilettes publiques… Les Strasbourgeois, eux, doivent se contenter de 20 toilettes en cas d’envie pressante dans la rue. L’association François Aupetit (afa), qui œuvre au profit des personnes atteintes de maladies inflammatoires chroniques intestinales (MICI) comme la maladie de Crohn et la recto-colite hémorragique, profite de cette journée pour mettre en lumière l’une des principales revendications portées par les malades.
En effet, aujourd’hui en France, plus de 200 000 personnes sont touchées par ces pathologies incurables et invalidantes qui se manifestent (entre autres) au moment des crises de la maladie par la nécessité d’aller aux toilettes de façon impérieuse. Par ailleurs, même si certaines villes sont bonnes élèves en matière d’accès aux toilettes publiques (Paris compte 400 sanisettes et Lyon 150 toilettes publiques), la population est souvent rebutée par l’état de saleté, l’odeur et l’absence de papier hygiénique. Il est donc du devoir des municipalités de rendre ces toilettes plus accueillantes pour faciliter la vie des personnes souffrant de maladies chroniques intestinales.