Après La Preuve du Paradis, puis L’évidence de l’après-vie, voici le dernier livre du Dr Eben Alexander La Carte du Paradis, paru chez Guy Trédaniel éditeur.
Pour ceux qui ne connaissent pas le Dr Alexander, je rappelle qu’il s’agit d’un neurochirurgien qui a vécu une Expérience de Mort Imminente, à la suite d’un coma provoqué par une méningite foudroyante.
Dans ce dernier opus, il nous que la vision de l’après-vie est la même pour tous, que ce soit celles des philosophes, des scientifiques, des responsables religieux, des peuples premiers, d’anonymes et bien sûr de la sienne. Les descriptions faites par les personnes ayant vécu une NDE au travers des âges et des continents sont très ressemblantes.
Les données qu’il a compilées, durant sa quête sont énormes. Son exploration scientifique est très large. Il remonte au temps des alchimistes, et va jusqu’aux récentes découvertes en physique quantique. Il parcourt également la philosophie, les écrits religieux (hindouisme, bouddhisme, christianisme, soufisme), le langage, la sagesse des anciens, les innombrables témoignages d’expériences, tous ces informations prouvant l’existence d’un au-delà.
Le livre est émaillé de citation d’auteurs, mais surtout de quantités de lettres de témoignages de personnes ayant vécu une EMI.
Cet ouvrage nous renforce dans la conviction que la réponse réside en nous. Chacun, avec l’aide par exemple de la méditation, doit aller explorer sa propre conscience et approfondir sa relation au monde spirituel.
Voici, pour terminer, un petit extrait :
« Je trouve intéressant de constater, comme pour ces scientifiques, que si nous regardons la vie et les enseignements de la plupart des grands maîtres spirituels, la connaissance et la foi ne sont jamais très éloignées. Il se trouve que la foi est bien plus liée à la preuve qu’on ne le croit souvent. L’Epître aux Hébreux, dans la formulation la plus simple et la plus signifiante de la foi de toute la littérature, dit qu’elle est « l’assurance des choses qu’on espère, la conviction de celles qu’on ne voit pas. »
Assurance, conviction. Ces mots ont une curieuse résonance scientifique. Le fait est que la science et la foi, les deux façons de connaître le monde qui ont défini notre culture, sont bien plus liées que nous le pensons. Le concept de la « foi » qui serait d’un côté et celui de la « science » qui serait de l’autre est un fantasme. La connaissance humaine ne chemine pas selon des lignes aussi nettes et distinctes, quoi qu’en disent les personnes à l’esprit net et distinct. « Pour connaître, vous devez d’abord croire », a écrit saint Anselme de Canterbury au XIe siècle. Il faisait écho à saint Augustin qui, près d’un millénaire plus tôt, a déclaré : « Crois afin de comprendre ». Sans une foi initiale dans le fait qu’il existe un ordre du monde que nous pouvons connaître, la science ne peut découvrir la moindre chose sur la vraie nature de l’Univers. »
Retrouvez le livre en entier ici