Tant et si bien qu'aujourd'hui, l'une des quotidiens de La Rioja, El Independiente, consacre une dizaine d'articles à l'enquête, aux victimes, aux familles et aux démarches diplomatiques auprès du Gouverneur de cette province agricole, bien connue en Argentine pour ses sécheresses à répétition et sa tradition viticole (comme la région homonyme en Espagne). Sur place, l'opposition, qui ne recule devant aucun moyen, pas même les plus ignobles, profite de l'accident pour mettre en cause le gouvernement provincial qui a déclaré un deuil de deux jours.
Nueva Rioja consacre aussi beaucoup de pages et toute la une de ce jour à l'accident et ses suites judiciaires et internationales.
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(1) Cette bourgade isolée porte le nom d'un des leaders populaire de la Révolution de Mai, Juan José Antonio Castelli (1764-1812), un juriste qui participa à la Primera Junta, celle qui fut installée le 25 mai 1810 lorsque la vice-royauté fut définitivement écartée. Il était si intransigeant qu'il s'offrit à se rendre à Córdoba en juin 1810 pour commander le peloton d'exécution qui devait fusiller l'ex-vice-roi (1807-1809), Santiago de Liniers, qui avait pris la tête d'une tentative de contre-révolution et qu'il fit mettre à mort malgré son glorieux passé de défenseur de Buenos Aires face aux attaques britanniques en 1806 et 1807.