Par ailleurs, Mme Aïchatou Mindaoudou encourage les autorités judiciaires ivoiriennes à poursuivre les efforts déployés pour la « poursuite des personnes impliquées dans les crimes, violations et abus des droits de l'Homme commis durant la crise postélectorale sans préjudice de leur appartenance politique ».
En outre, la Représentante spéciale encourage les autorités à poursuivre les efforts pour la mise en œuvre effective du processus de réparation pour les victimes de la crise postélectorale.
« La Représentante spéciale rappelle à tous les acteurs que la réconciliation passe par la vérité et la justice », conclut le texte.
Dans la nuit de lundi à mardi, la Cour d'Assises d'Abidjan a condamné l'ex-première dame ivoirienne, Simone Gbagbo, à 20 ans de prison et 10 ans de privation de ses droits civiques pour complot contre l'autorité de l'Etat, participation à un mouvement insurrectionnel et troubles à l'ordre public.
Avec elle, le vice-amiral VagbaFaussignaux, l'ex-commandant de la Marine nationale et le chef de la Garde républicaine, le Général Brunot Dogbo Blé ont écopé, chacun, de la même peine.
Quant à Michel Gbagbo (fils de Laurent Gbagbo), Abou Darahamane Sangaré, numéro 2 du Front populaire ivoirien (FPI), ils ont pris cinq années de prison ferme contre 10 ans pour Géneviève BroGrégbé.
Pascal Affi N'Guessan, président du FPI, le premier ministre Aké N'gbo et Danièle Boni-Claverie ont été condamnés à des peines plus légères de18 et 24 mois avec sursis.
Source : CamerounVoice