Nous voudrions revenir, une fois de plus, sur les incroyables erreurs de raisonnement d’Einstein quant à la démonstration de l’égalité masse/énergie et à la justification de la vitesse limite. Nous avons cependant le sentiment de nous attaquer ici à une citadelle inexpugnable puisque les vérités de la relativité ont un caractère quasi sacré, d’autant que leur validité expérimentale n’est plus à contester. Ce savoir physique universel est de plus répandu par des pédagogues de talent comme Etienne Klein dont je vous convie à voir et écouter l’exposé sur le sujet pour comprendre notre critique :
https://www.youtube.com/watch?v=Bi-uc7IJ1Rs
1) L’égalité masse/énergie
Étudiez bien le passage où tout se joue: lorsque qu’il est dit que la lumière n’a pas de masse mais est constituée de photons. Un corps « peut perdre de la masse sans émettre de masse mais en perdant de l’énergie » Einstein établit donc une équivalence entre la masse et l’énergie. En perdant de l'énergie, un corps perd du poids de sa masse et de là on peut considérer que l'énergie a un poids!
Quelque chose de réelle - de la matière - se mue en énergie donc. Mais qu'est-ce que l'énergie ? C'est "ce" qui permet le mouvement et doit donc toujours accompagné un objet physique. En tant que telle vous ne pouvez jamais "isoler" de l'énergie. L’énergie n’existe pas comme objet physique. Alors on affirmera que le photon EST de l'énergie. Mais le photon n'a pas de masse alors même que l'énergie en aurait une ! Etrange raisonnement qui consiste d’un côté à attribuer une masse à l’énergie et à la faire disparaître quand il s’agit du photon !
Ou se trouve ici l’erreur de raisonnement ? C’est d’attribuer à l’énergie une quasi réalité alors qu’il s’agit d’un concept utile pour la mesure. C’est aussi ne pas voir que la matière en changeant d’état se transforme en un autre objet physique qu’est le photon qui a une vraie réalité physique mais dont on ne connait pas la substance constitutive. L’usage du concept d’énergie permet de dissimuler l’ignorance sur cet autre état de la matière qu’est le photon et que nous avons nommé prématière.Mais plus précisément, c’est la notion même d’équivalence masse/énergie qui est un non sens logique : comment une chose peut être à la fois elle-même et autre chose qu’elle-même, comment une masse peut être simultanément matière ET énergie ?
2) Inertie et vitesse limite
L’inertie d’un corps représente la résistance à son mouvement. Pour Newton, l’inertie se mesure par la masse. Pour Einstein, l’inertie est égale à son énergie de masse totale E divisée par C² soit : I /C² Mais pour un corps au repos, l’inertie (I) est comme pour Newton à I = mc²/c² = m. Pour un corps en mouvement il faut ajouter son énergie cinétique Tdonc l’inertie totale I = mc²+T. Donc plus on accélère un corps, plus T augmente et plus son inertie s’élève jusqu’à une limite C².
Dans cette superbe démonstration, où se trouve l’erreur de raisonnement ? Elle se trouve dans l’assimilation immédiate entre la masse et l’énergie, c’est-à-dire que l’énergie (de la masse) en tant que telle fonctionne comme une résistance inertielle à sa propre action. Il est admis que l’énergie résiste comme une masse de telle sorte que nous aboutissons au paradoxe suivant : DANS LE MEME TEMPS OU ON ACCELERE UN CORPS CELUI-CI EST FREINE PAR SA PROPRE ENERGIE !!!! Cette démonstration est hallucinante ! Ce n'est pas la masse qui augmente mais l'énergie cinétique du mouvement qui accroît la "masse cinétique" autant dire que c'est l'énergie qui en élevant le mouvement le freine dans le même temps !
Nous avons apporté une réponse cohérente à ce problème de la vitesse limite en affirmant qu'il faut une résistance EXTERNE à un corps pour freiner son mouvement..
Sans aucun doute, sommes-nous victimes de cette fascination collective à l'endroit de ce pur génie qu'est Einstein, surtout quand il est servi par des hommes de talent comme E. Klein... Il faudra bien un jour qu'on se réveille de ce sommeil dogmatique qui interdit à la physique de progresser, du moins sur le plan de la compréhension théorique des phénomènes.