Chronique réalisée par Séverine
:star: L’Enfant Papillon de Gabrielle Massat
Nombre de pages : 400
Editeur : Hachette Romans
Date de sortie : 4 février 2015
Langue : Français
ISBN-10: 2013973411
ISBN-13: 978-2013973410
Prix Editeur : 16€
Disponible sur Liseuse : OUISon résumé :
Le monde de Maïa s’écroule quand Dimitri, son mentor, est condamné à la torture par sa faute.
Déterminée à le soustraire à sa destinée, elle cherche par tous les moyens à franchir les murs de la Cité. La seule chance de survie pour Dimitri réside à l’extérieur, dans ce monde désertique dont on est sans nouvelles depuis la Grande Épidémie.
Traquée par sa hiérarchie, épaulée par un étrange tueur à gages et un jeune homme opprimé pour sa différence, Maïa entame alors une implacable course contre la montre. En ligne de mire : l’Enfant Papillon, un être légendaire qui détiendrait le moyen de sortir.
Elle a un mois. Un mois pour sauver leurs vies et conquérir leur liberté.
Mon avis :
Maïa Freeman, dix-sept ans, est déjà sous-lieutenant au Service des Renseignements de la Cité. C’est grâce à la réputation de son père, le major Tobias Freeman mort il y a trois ans, mais aussi grâce à Dimitri Bielinski, son mentor et ami, qui l’a épaulée dans son choix de carrière. Si officiellement Maïa fait du bon boulot pour les Renseignements, elle cherche secrètement un moyen de sortir de la Cité, persuadée que le gouvernement ment. En effet, cent ans plus tôt, un virus, très virulent et provoquant la mort dans 90% des cas, est apparu. La seule solution a été de construire des murs électrifiés entourant la ville foyer du virus pour mettre en quarantaine les habitants, pendant qu’à l’Extérieur on recherchait activement un remède. La Grande Épidémie a fini par reculer dans la Cité, et la vie a pu reprendre péniblement. Mais, cent ans après, les habitants sont toujours enfermés et seul le général des armées, Solomon White, est en contact avec l’Extérieur et contrôle l’information qui parvient dans la Cité. Grâce à son travail et avec l’aide de Dimitri, Maïa pense pouvoir trouver des informations lui permettant de passer les murs. Malheureusement, Dimitri se fait attraper et est condamné au Châtiment, destiné aux grands criminels, qui consiste à torturer pendant vingt-quatre heures le condamné des pires manières possibles et de le relâcher dans la Cité, sans soins, détruit aussi bien physiquement que mentalement. Maïa a trente jours pour sauver Dimitri. Elle se lance sur la piste de « L’Enfant Papillon », un être mystérieux qui aurait trouvé le moyen de sortir et de revenir dans la Cité.
Dans sa quête, elle rencontre Zéphyr, un ancien criminel, devenu tueur à gages, ayant subi le Châtiment et qui en porte toujours les cicatrices et brûlures dissimulées sous d’épais vêtements noirs. Maïa fait aussi la connaissance de Nathanaël, un Lazul. Les Lazuli sont une minorité détestée et rejetée par la Cité parce qu’ils ont été diagnostiqués à leur naissance comme porteur du virus, sans pour autant être contagieux. Abandonnés par leurs familles, ils grandissent dans le Centre de Soins de la Cité et subissent un traitement médical décolorant leur peau et colorant leurs cheveux en bleus. Lorsqu’ils atteignent l’âge de treize ans, ils doivent quitter le Centre de Soins. Reconnaissables par leur couleur de cheveux et le tatouage sur leur pommette gauche qui les identifie, les Lazuli ne bénéficient d’aucun droit civique et sont condamnés à survivre en effectuant les métiers dont personne ne veut, jusqu’à ce que le virus, qui détruit lentement mais sûrement leur corps et leur esprit, parvienne à ses fins. Zéphyr et Nathanaël sont aussi à la recherche d’un moyen pour sortir de la cité et s’associent à Maïa, un peu contre son gré car, si Zéphyr la terrifie, c’est surtout avec Nathanaël qu’elle a du mal au début, car ses préjugés la font le mépriser, comme tous les Lazuli.
L’Enfant Papillon est une dystopie qui a tout pour plaire ! J’ai beaucoup aimé les trois personnages principaux charismatiques et attachants. Maïa est une jeune femme indépendante, prête à tout pour sauver son mentor mais elle est aussi capable de dépasser ses préjugés et finit par apprécier la compagnie d’un Lazul. Nate, en plus d’être beau bien sûr, est malin mais si maladroit qu’il en est drôle. Le virus ne le quitte jamais, et en plus des crises soudaines qui l’abattent physiquement, Nate refuse également de tomber amoureux car il sait qu’un jour proche il deviendra un légume et finira par mourir. Enfin, c’est peut-être Zéphyr que j’ai préféré entre tous : tueur à gages au passé mystérieux, il s’occupe étonnamment bien de Nate, l’hébergeant et le protégeant et la relation qu’ils entretiennent tous les deux est drôle et touchante.
Côté histoire, aucun temps mort ! Le contexte et l’histoire de la Cité sont posés dès le début, mais peut-être un peu trop rapidement. La quête de l’Enfant Papillon est palpitante, les aventures s’enchaînent et permettent au roman de garder un rythme soutenu et on ne s’ennuie pas ! L’Enfant Papillon possède tous les codes ou presque d’une bonne dystopie (une société à l’avenir sombre, un gouvernement dictatorial qui ment, une minorité méprisée par le reste de la société…) avec aussi une romance sans surprise, ce qui en fait un roman classique mais efficace. J’aurais aimé que le background soit plus étoffé, et qu’on en sache plus sur la vie dans la Cité. Heureusement, la fin appelle une suite qui, j’espère, viendra donner de l’ampleur à ce roman déjà bien parti !
Chronique réalisée par Séverine
:star: L’Enfant Papillon de Gabrielle Massat
Nombre de pages : 400
Editeur : Hachette Romans
Date de sortie : 4 février 2015
Langue : Français
ISBN-10: 2013973411
ISBN-13: 978-2013973410
Prix Editeur : 16€
Disponible sur Liseuse : OUISon résumé :
Le monde de Maïa s’écroule quand Dimitri, son mentor, est condamné à la torture par sa faute.
Déterminée à le soustraire à sa destinée, elle cherche par tous les moyens à franchir les murs de la Cité. La seule chance de survie pour Dimitri réside à l’extérieur, dans ce monde désertique dont on est sans nouvelles depuis la Grande Épidémie.
Traquée par sa hiérarchie, épaulée par un étrange tueur à gages et un jeune homme opprimé pour sa différence, Maïa entame alors une implacable course contre la montre. En ligne de mire : l’Enfant Papillon, un être légendaire qui détiendrait le moyen de sortir.
Elle a un mois. Un mois pour sauver leurs vies et conquérir leur liberté.
Mon avis :
Maïa Freeman, dix-sept ans, est déjà sous-lieutenant au Service des Renseignements de la Cité. C’est grâce à la réputation de son père, le major Tobias Freeman mort il y a trois ans, mais aussi grâce à Dimitri Bielinski, son mentor et ami, qui l’a épaulée dans son choix de carrière. Si officiellement Maïa fait du bon boulot pour les Renseignements, elle cherche secrètement un moyen de sortir de la Cité, persuadée que le gouvernement ment. En effet, cent ans plus tôt, un virus, très virulent et provoquant la mort dans 90% des cas, est apparu. La seule solution a été de construire des murs électrifiés entourant la ville foyer du virus pour mettre en quarantaine les habitants, pendant qu’à l’Extérieur on recherchait activement un remède. La Grande Épidémie a fini par reculer dans la Cité, et la vie a pu reprendre péniblement. Mais, cent ans après, les habitants sont toujours enfermés et seul le général des armées, Solomon White, est en contact avec l’Extérieur et contrôle l’information qui parvient dans la Cité. Grâce à son travail et avec l’aide de Dimitri, Maïa pense pouvoir trouver des informations lui permettant de passer les murs. Malheureusement, Dimitri se fait attraper et est condamné au Châtiment, destiné aux grands criminels, qui consiste à torturer pendant vingt-quatre heures le condamné des pires manières possibles et de le relâcher dans la Cité, sans soins, détruit aussi bien physiquement que mentalement. Maïa a trente jours pour sauver Dimitri. Elle se lance sur la piste de « L’Enfant Papillon », un être mystérieux qui aurait trouvé le moyen de sortir et de revenir dans la Cité.
Dans sa quête, elle rencontre Zéphyr, un ancien criminel, devenu tueur à gages, ayant subi le Châtiment et qui en porte toujours les cicatrices et brûlures dissimulées sous d’épais vêtements noirs. Maïa fait aussi la connaissance de Nathanaël, un Lazul. Les Lazuli sont une minorité détestée et rejetée par la Cité parce qu’ils ont été diagnostiqués à leur naissance comme porteur du virus, sans pour autant être contagieux. Abandonnés par leurs familles, ils grandissent dans le Centre de Soins de la Cité et subissent un traitement médical décolorant leur peau et colorant leurs cheveux en bleus. Lorsqu’ils atteignent l’âge de treize ans, ils doivent quitter le Centre de Soins. Reconnaissables par leur couleur de cheveux et le tatouage sur leur pommette gauche qui les identifie, les Lazuli ne bénéficient d’aucun droit civique et sont condamnés à survivre en effectuant les métiers dont personne ne veut, jusqu’à ce que le virus, qui détruit lentement mais sûrement leur corps et leur esprit, parvienne à ses fins. Zéphyr et Nathanaël sont aussi à la recherche d’un moyen pour sortir de la cité et s’associent à Maïa, un peu contre son gré car, si Zéphyr la terrifie, c’est surtout avec Nathanaël qu’elle a du mal au début, car ses préjugés la font le mépriser, comme tous les Lazuli.
L’Enfant Papillon est une dystopie qui a tout pour plaire ! J’ai beaucoup aimé les trois personnages principaux charismatiques et attachants. Maïa est une jeune femme indépendante, prête à tout pour sauver son mentor mais elle est aussi capable de dépasser ses préjugés et finit par apprécier la compagnie d’un Lazul. Nate, en plus d’être beau bien sûr, est malin mais si maladroit qu’il en est drôle. Le virus ne le quitte jamais, et en plus des crises soudaines qui l’abattent physiquement, Nate refuse également de tomber amoureux car il sait qu’un jour proche il deviendra un légume et finira par mourir. Enfin, c’est peut-être Zéphyr que j’ai préféré entre tous : tueur à gages au passé mystérieux, il s’occupe étonnamment bien de Nate, l’hébergeant et le protégeant et la relation qu’ils entretiennent tous les deux est drôle et touchante.