Au printemps, c’est dans les bois nusQu’un jour nous nous sommes connus.Les bourgeons poussaient vapeur verte.L’amour fut une découverte.Grâce aux lilas, grâce aux muguets,De rêveurs nous devînmes gais.Sous la glycine et le cytise,Tous deux seuls, que faut-il qu’on dise?Nous n’aurions rien dit, réséda,Sans ton parfum qui nous aida. Quelques traces de craie dans le ciel,Anthologie poétique francophone du XXe siècle