Il est du genre effronté. Ce n'est jamais facile de l'affronter ou de le confronter à qui que ce soit, parce que Monsieur s'estime au dessus du lot... du gros lot qu'il a gagné dans un concours de circonstances.
Au petit bonheur, la chance !
Arthur, c'est le complexe du patron qui n'a pas de patron, ni de modèle pour lui servir de modèle, excepté son génie personnel... suffisance de l'insuffisance.
Il n'est ni beau, ni laid... il a la tête de quelqu'un qui se plaît et fait ce qu'il lui plaît, parce qu'il est persuadé que le principe de plaisir l'emporte toujours sur le principe de réalité.
Il ne sait pas parler mais il sait faire parler surtout ceux qui n'ont rien à dire.
Il peut se mettre dans la peau de n'importe qui, mais pas dans la sienne.
Il peut assumer les tâches les moins ingrates : Président, gérant de boites à idées ou animateur télé.
Mais dans sa tête, il a souvent la douce amère impression d'être un prophète qui peut ou croit pouvoir transformer la défaite en fête et la tragédie en repose-tête.
Il a l'art d'indiquer le chemin qu'il n'a jamais suivi et de suivre le chemin contre-indiqué.
C'est une contradiction vivante qui vit, se nourrit et s'enrichit de ses propres contradictions... mais toujours à vos dépens.
On ne peut que lui pardonner parce qu'il ne sait pas ce qu'il dit, ne sait pas ce qu'il fait... ne sait même pas qu'il ne sait pas.
Il est... une sorte d'étoile qui brille au firmament et qui n'existerait pas si elle n'éclairait pas quelques abrutis.
On parle souvent d'idiot utile, mais rarement de celui dont la nature et la fonction est d'être utile aux idiots : Arthur, le complexe d'Arthur... le complexe des sans-complexe incarné à juste titre par l'animateur, qui porte son nom, par l'ex-président qui en a séduit plus d'un avec la foi qu'il a dans son destin, et enfin par celui qui a toujours réussi à faire des œufs avec une omelette : Bernard Henry Lévy... qui a signé depuis belle lurette, la mort de la philosophie !
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble